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Echo Bruit
n° 135
Transports
[Avions]
le magazine de l’environnement sonore
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CALIPSO doit être retenue si des chartes
de l’environnement ou l’équipement
en silencieux des appareils n’ont pas
amené les résultats souhaités — « un
outil de dernier recours » selon Bruno
Hamon, pour encourager l’utilisation
d’appareils les plus silencieux.
Selon la DGAC, le projet « est
aujourd’hui dans une phase de
développement avancée. La validation
du protocole de mesure est achevée. Les
mesures acoustiques d’un échantillon
représentatif de la flotte nationale
d’avions légers sont en cours. Elles
consistent à mesurer le bruit émis
par une cinquantaine d’avions de
différents types acoustiques ». Ainsi,
« la validation technique des résultats
obtenus s’est achevée fin 2011. La phase
de consultation des parties prenantes
commencera en mars prochain »
pour une mise en œuvre effective dès
septembre 2012.
Rappelons que la DGAC subventionne
des silencieux d’échappement, des
hélices silencieuses et apporte un
soutien financier aux programmes de
recherches sur les nouveaux dispositifs
atténuateurs. Toutes ces démarches
devraient créer une dynamique pour
faire évoluer la technologie et à terme
améliorer l’environnement sonore des
riverains d’aérodromes.
Pour télécharger le n° 361 de février 2012
de la revue Aviation civile:
fr/Aviation-civile-Magazine-no-361.
html?onglet=themes
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Il s’agit d’étudier l’impact de facteurs
comme le passage fréquent des avions
sur leur santé. « Face à l’augmentation
des trafics routier et aéroportuaire et
des rejets industriels, cette demande
est d’actualité d’autant que des
témoignages d’allergies et de gêne
respiratoire sont portés à notre
connaissance », estime la mairie de
Mitry-Mory. Le maire de Compans a
également envoyé une lettre à tous les
médecins du secteur, leur demandant
de faire remonter les éventuels
« constats dans différentes évolutions
des pathologies des patients pouvant
être générées par ce type de pollution ».
L’un des principaux facteurs de « rejet »
de l’aviation générale, notamment aux
abords des aérodromes, reste bien sûr
les nuisances sonores. En effet sur les
500 terrains accueillant l’aviation légère,
« près du quart connaîtrait des difficultés
en matière de nuisances sonores », avec
comme « principale cause », le bruit émis
lors des tours de piste.
Les mesures acoustiques vont reposer
sur un protocole prenant en compte
un avion en tour de piste, avec sa
signature sonore comparée à celle d’une
conversation. Ceci permettra ensuite
de donner un « indice de performance
acoustique » à l’appareil et donc
de classer les avions en différentes
catégories selon leur signature sonore,
comme « l’étiquetage énergétique des
appareils électroménagers » précise
Bruno Hamon, le chef du bureau de la
performance acoustique des aéronefs.
Une fois ces données « objectives »
connues et diffusées, les instances de
concertation locales pourront établir leur
règlement pour l’aérodrome concerné
et décider quels avions peuvent ou
non voler en tour de piste et dans
quelles conditions (jours, périodes de
la journée…). Pour la DGAC, la solution
Nuisances sonores de l’aviation
légère : le projet CALIPSO
Dans son numéro de février 2012, la revue « Aviation civile »
de la DGAC présente le projet CALIPSO dont les mesures
acoustiques sont destinées « à garantir aux riverains une
gestion appropriée du bruit autour des 500 aérodromes
répartis en France ».