Echo Bruit n°136 - page 51

Echo Bruit
n° 136
g
Dossier :
Eco-quartiers et
environnement sonore
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le magazine de l’environnement sonore
graphiques présentent en effet une contexture hautement
parallèle qui lui permet d’outrepasser considérablement
les performances des processeurs (i.e. des CPUs) lorsqu’il
s’agit de traiter de grands blocs de données en parallèle.
En acoustique environnementale, le milieu de propagation
a généralement des dimensions conséquentes et l’espace
mémoire requis peut rendre des modèles tels que la méthode
TLM inexploitable. Le domaine est donc fractionné en sous-
domaines, ce qui permet à la fois de réaliser les calculs
en parallèle aux différentes cellules composant un sous-
domaine par un GPU, mais aussi éventuellement de distribuer
les calculs des sous-domaines sur plusieurs processeurs
graphiques [60][61].
Propriétés acoustiques des couverts végétaux
Au préalable de cette étude numérique, des mesures in-situ
d’impédance acoustique de couvertures végétales de façades
et de toitures ont été réalisées dans le cadre du projet. Pour
chaque surface, une série de mesures a été effectuée en
déplaçant le système de mesure entre chaque acquisition
afin d’estimer la dispersion spatiale des résultats. Ainsi, la
résistance spécifique au passage de l’air
σ
a été déterminée
expérimentalement pour des façades (Figure 2) et pour
des toits (Figure 3) végétalisés. Sa valeur moyenne est
respectivement
σ
F=60 kN.s.m-4 et
σ
R=400 kN.s.m-4 (Cf
Table 1 ci-dessus). Ces valeurs doivent être prises au sens
de tendances, et en considérant avec attention l’important
écart-type des résultats, en particulier ceux obtenus pour les
façades végétalisées (diffusion par le feuillage, Cf Figure 2).
Résultats numériques
Les simulations suivantes ont été obtenues en modélisant
les surfaces végétalisées par le biais d’une condition
d’impédance basée sur le modèle de Miki [62], les parois
réfléchissantes étant caractérisées par un coefficient de
Table 1 – Résistances spécifiques au passage de l’air
σ
(en kN.s.m-4) obtenues
expérimentalement par calage théorique sur courbes expérimentales, en 6 points
d’une façade et d’une toiture végétalisée.
Fig. 2 – Caractérisation in-situ des propriétés acoustiques d’une façade végétalisée (Nantes, quartier Breil Malville).
Fig. 3 – Caractérisation in-situ des propriétés acoustiques d’une toiture végétalisée (Nantes, quartier Pinsec).
1...,41,42,43,44,45,46,47,48,49,50 52,53,54,55,56,57,58,59,60,61,...72
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