n° 134
g
Écho des villes
le magazine de l’environnement sonore
Echo Bruit
niveau autorisé est élevé), de leur degré
d’alcoolisation, de l’heure de fermeture
des établissements, ces nuisances
peuvent constituer une véritable
gêne pour le voisinage. Par ailleurs la
consommation excessive d’alcool est un
facteur de comportement incivique et
bruyant dans les rues sans qu’il ne soit
nécessairement lié à la consommation
dans les bars.
La Ville de Strasbourg a donc fait
le choix, en partenariat avec les
82 établissements signataires de
la Charte pour la Qualité de la Vie
Nocturne, d’actions de sensibilisation
ponctuelles et pérennes s’adressant à
tout noctambule pouvant être à l’origine
de nuisances sonores dans les rues.
Un affichage sur mobilier urbain a eu
lieu du 30 mars au 7 avril 2011, avec
une campagne de rappel du 8 au 15 juin
avec l’arrivée de l’été et une autre du 16
au 24 novembre.
Ces affiches sont également toutes
apposées par les signataires de la
Charte tout au long de l’année de
même que des sous bocks imprimés à
20 000 exemplaires et utilisés par les
exploitants.
Ces actions sont complétées par
l’intervention ponctuelle de minuit à
quatre heures de médiateurs nocturnes
en matière de bruit identifiables par
leur tenue rouge qui, en engageant
la conversation avec les personnes
ou groupes de personnes situées à
l’extérieur des établissements, les
sensibilisent aux nuisances sonores
afin d’améliorer la cohabitation entre
riverains et clientèle extérieure.
À ces actions ponctuelles, s’ajoute bien
évidemment l’intervention 365 jours
par an de 5 à 6 équipages de nuit de la
Police Municipale.
n
Les propriétaires de chiens habitant à
Los Angeles devront faire attention aux
nuisances sonores de leur animal…
au risque d’avoir une amende pour
« aboiements intempestifs ».
Conformément à l’ordonnance
approuvée par le Conseil de la ville, les
peines encourues sont de 250 dollars
pour la première infraction, 500 pour
la deuxième et 1 000 (soit 730 euros)
pour les fois suivantes si le service
départemental vétérinaire décide,
par la voix de son officier chargé des
nuisances, que le chien fait trop de bruit.
Le procureur de la ville, Dov Lessel,
a déclaré que tout aboiement sera
considéré comme excessif s’il continue
pendant 10 minutes, ou plus, sans
interruption ou trente minutes, ou plus,
sur une période de trois heures.
L’ordonnance, pour être appliquée, a
encore besoin de la signature du maire
Antonia Villaraigosa. Les propriétaires
ont quelques semaines éduquer à leurs
compagnons à quatre pattes. La ville
projette d’informer convenablement la
population avant la mise en application
de la loi.
n
LOS ANGELES: les chiens
devront se taire !
Le bruit dans la ville
Pour une approche intégrée des nuisances
sonores routières et de l’aménagement
urbain.
En Ile-de-France, environ trois quarts des habitants se
déclarent quotidiennement gênés par le bruit. Bien
au-delà de questions de confort, le bruit est devenu
aux yeux d’un nombre croissant d’acteurs une nuisance
dont les effets sur la santé doivent être pris en compte
le plus en amont possible par les professionnels de
l’aménagement urbain.
Ce constat a conduit à identifier la réduction des
nuisances et des risques comme l’une des 14 lignes
d’action de la méthode @d aménagement durable sur
laquelle la collectivité est amenée à se positionner pour
élaborer un projet d’aménagement durable sur son
territoire.
La présente étude de cas, réalisée pour la Direction
régionale et interdépartementale de l’équipement et
de l’aménagement Ile-de-France, et portant sur quatre
opérations, en France, en Allemagne et aux États-
Unis, illustre comment des solutions acoustiques,
envisagées au travers de l’aménagement de quartiers,
peuvent apporter un confort sonore en même temps
qu’une réelle qualité urbaine. L’analyse est complétée
par des simulations issues de logiciels de cartographie
acoustique.
Bâtiments faisant office de protections, agencement
stratégique des immeubles, éléments topographiques
optimisés, gestion des ambiances internes au quartier,
détails architecturaux optimisant les protections,
intégration paysagère, telles sont quelques-unes des
solutions qui se dégagent de cette étude.
Auteur : Marissa PLOUIN (urbaniste), avec les contributions
de Benoît PETIT (École supérieure des géomètres et
topographes) et de Michel RUDYJ (DRIEA / CETE Ile-de-
France)
86 pages
Le document est téléchargeable gratuitement :
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IMG/pdf/Le_bruit_dans_la_ville_2011_cle2c6b6a.pdf
VIENT DE PARAÎTRE
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