n° 137
g
Écho des villes
le magazine de l’environnement sonore
Echo Bruit
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« I love mes voisins.
Le guide du bon voisinage »
À l’occasion de la Fête des voisins, la Ville de Lausanne a
publié « I love mes voisins. Le guide du bon voisinage ».
Les objectifs? Rappeler des règles simples pour favoriser
la cohabitation entre voisins et donner des conseils en
matière de résolution des conflits et de discrimination.
Illustrée avec humour, cette publication est disponible
en téléchargement sur le site Internet de la Ville.
Un peu de bon sens et quelques conseils peuvent
améliorer la qualité de vie de chacune et chacun d’entre
nous. C’est le pari du guide qu’a fait paraître la Ville de
Lausanne. Si dialogue et courtoisie sont les meilleurs
moyens d’éviter que les relations ne s’enveniment,
certaines règles de base doivent être respectées. Cela a
pour avantage de favoriser le dialogue avant de recourir
aux textes de loi ou à la police. Outre des règles de
conduite par le biais de gestes simples, cette brochure,
fruit d’une collaboration avec le Bureau lausannois pour
l’intégration des immigrés, prône des valeurs de respect,
d’ouverture et de tolérance.
Faire preuve de bon sens et de tolérance constitue un
premier pas pour entrer en dialogue avec ses voisines
et voisins. Voici donc des informations pratiques et
des conseils utiles pour aider à mieux vivre en bonne
entente avec ses voisins. « Cette démarche a pour but
de renforcer la cohésion sociale dans la ville. Or celle-ci
commence avec ses voisins directs », explique Grégoire
Junod, directeur de la culture et du logement de la ville.
« Elle rappelle qu’il faut faire preuve de tolérance, mais
aussi de respect ».
Ce document n’a pas la prétention de régler tous les
problèmes de voisinage, mais il peut y contribuer.
Pour télécharger le guide:
.
asp?File=25816.pdf & Title = Guide + du + bon + voisinage
Les oiseaux sont contraints de chanter plus fort qu’avant pour se faire
entendre à travers le bruit ambiant des villes, selon une étude menée par
l’Université George Mason en Virginie, aux États-Unis.
Selon le professeur David Luthor, les oiseaux qui vivent dans les villes
et villages ont dû s’adapter à des niveaux sonores élevés au cours des
dernières décennies. Leurs chants sont donc différents et plus puissants
qu’il y a quelques décennies parce qu’ils sont en concurrence avec les
humains.
Le chercheur a découvert que les chants des moineaux à San Francisco
avaient changé au fil des décennies, simplement pour réussir à se faire
entendre en milieu urbain. Non seulement leurs appels sont plus forts,
mais il existe moins de variations dans leur chant, alors qu’ils tentent de
communiquer au milieu du vacarme de la circulation.
Le professeur a comparé des enregistrements de chants de moineaux à
San Francisco qui ont été captés dans les années 1960, avec les gazouillis
de leurs contemporains.
Il s’est aussi penché sur l’augmentation de la circulation sur le pont du
Golden Gate. Selon M. Luthor, les sons émis par les oiseaux sont plus
aigus, parce qu’ils ont besoin de se faire entendre au-dessus de notre
bruit ambiant.
Feux sonores :
attention aux excès !
Dans le cadre de la semaine québécoise des personnes handicapées,
l’association des personnes handicapées visuelles de l’Estrie (APHVE)
demande aux Sherbrookois de ne pas abuser des feux sonores destinés
aux non-voyants.
L’organisme veut à tout prix éviter que cet outil essentiel à l’autonomie
des handicapés visuels ne devienne une nuisance urbaine lorsqu’ils sont
utilisés à mauvais escient. Les membres ont donc tenu une activité de
sensibilisation au centre-ville de Sherbrooke.
Pour en savoir plus:
n
VIENT DE PARAÎTRE
Les oiseaux montent le son