Echo Bruit
n° 136
g
Dossier :
Eco-quartiers et
environnement sonore
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le magazine de l’environnement sonore
Les travaux ont débuté fin septembre 2010 et se sont achevés
courant octobre 2010.
Méthodologie employée
Le principe de base de l’évaluation a consisté à caractériser
l’environnement sonore de la rue, avant puis après mise en
œuvre du mur végétal.
Pour ce faire, deux types d’essais ont été menés :
• Une évaluation à partir du niveau sonore ambiant généré
par le trafic de la rue :
Deux stations de mesures placées respectivement aux 1er et 2e
étage (PF1 et PF2) du bâtiment de la bibliothèque municipale
faisant face au mur végétal ont permis de recueillir les signaux
acoustiques tiers d’octave en continu (durée d’intégration des
Leq : 1s) pendant une semaine complète avant, puis après
mise en place du mur végétal. Parallèlement aux signaux
acoustiques, l’ensemble des données trafic sur la voirie
(nombre de véhicules légers, poids lourds, vitesses moyennes
de circulation) a été recueilli à l’aide d’un compteur routier.
La comparaison des ambiances sonores -avant/après- s’est
faite après recalage à trafics acoustiquement équivalents
suivant la procédure décrite dans la norme de mesurage de
bruit routier NF S 31-085 [6]. Le recueil des données de trafic
a permis de mettre en évidence que l’emploi de la formule
de recalage conduit à une incertitude négligeable sur la
comparaison des niveaux en façade (inférieure à 0,5 dB (A))
L’influence des conditions météorologiques sur la propagation
du bruit a été considérée comme négligeable, au vu des
faibles distances sources-récepteurs (cf. NF S 31-085 [6]).
• Une évaluation à partir d’un signal sonore normalisé (bruit
rose) :
Ce signal, généré par une enceinte acoustique
omnidirectionnelle (figure 5) afin de s’assurer d’une
émission homogène du son dans la rue, a été émis en
Figure 3 – Détail mur Canevaflor
Figure 4 — Station de mesures PF1 et PF2
Figure 5 — Enceinte omnidirectionnelle
