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GENERALITES
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Des ultrasons pour transmettre
des données
Développée par la start-up californienne
Naratte, la technologie Zoosh trans-
forme les données à transmettre en
fichier audio, lu comme un fichier MP3,
sur des fréquences inaudibles. L’intérêt
est que pour accéder aux services
sans contact actuellement en dévelop-
pement (paiement, ticket électronique
de transport,…), il n’est pas nécessaire
de posséder un téléphone équipé de la
fonction radio NFC, les haut-parleurs
existants suffisent.
Source : Industrie et technologies, n°935;
juillet 2011
Un hôtel anti ronfleurs
La chaîne d’hôtels Crowne Plaza a conçu
des chambres antironflements qu’elle
teste actuellement en Europe et au
Moyen Orient. Les murs et les têtes de
lit y absorbent les basses fréquences et
dévient les ondes sonores. Des oreillers
contenant des aimants au néodyme sont
aussi censés venir à bout des ronron-
nements disgracieux des ronfleurs en
créant un champ magnétique leur libé-
rant les voies respiratoires.
Source : Industries et Techniques,
septembre 2011, n°936
Salle de sport ou salle de concert ?
Le système de sonorisation des Dallas
Mavericks, une des équipes de basket
de NBA aux USA, permet plus qu’aug-
menter le niveau sonore. En effet,
60 haut-parleurs géants suspendus
au-dessus du terrain auxquels s’ajou-
tent quelques micros entourant les
gradins permettent d’augmenter les
cris de la foule ainsi qu’une réverbéra-
tion contrôlée. Lors d’un match, de la
musique rock a été mesurée à 97 dB
pendant les temps morts!!! «Si vous
n’aimez pas ça, restez chez vous pour
voir le match» a rétorqué un supporter
questionné sur le niveau sonore élevé
durant les matchs !
Source : The New York Times,
6 juin 2011
Un programme de recherche inter-
national pour rendre le monde sous-
marin à nouveau «silencieux»
C’est en septembre dernier que le
Comité scientifique de la recherche
océanographique, le Partenariat pour
l’observation de l’océan mondial et
l’UNESCO ont lancé «l’Expérience inter-
nationale de l’océan tranquille (IQOE)»,
un programme sur 10 ans pour évaluer
l’impact de la pollution sonore humaine
sur les créatures marines et envisager
des solutions.
En effet, si les scientifiques savent
depuis peu que les pollutions sono-
res peuvent gravement perturber les
animaux marins, ils ont constaté que
les données en nombre statistiquement
utilisables font défaut. Des données
précises manquent également sur le
nombre d’espèces impactées, sur les
seuils de tolérance, sur les sources
sonores en cause… Ainsi les cher-
cheurs ne peuvent pas envisager les
mesures à prendre.
Ce programme d’étude sur 10 ans
devrait permettre de répondre à de
nombreuses questions en créant pour
ce faire de nombreux outils et disposi-
tifs de mesure et d’évaluation.
Source :
Des chercheurs de l’Université
d’Adelaïde (Australie) essaient de
rendre les éoliennes plus silen-
cieuses
Des ingénieurs australiens étudient les
causes du bruit de turbines afin de les
rendre plus silencieuses et résoudre le
problème du syndrome des éoliennes.
Ils veulent comprendre comment les
turbulences et le bout de la pale inte-
ragissent pour rendre le bruit plus fort
qu’il ne devrait être.
Un modèle informatique doit prédire
le bruit produit pas les fermes d’éo-
liennes afin que l’équipe puisse rapi-
dement et avec précision évaluer l’ef-
ficacité des concepts à moindre bruit
et des méthodes de contrôle.
Le docteur Con Doolan, chercheur à
l’Ecole d’ingénierie mécanique de l’uni-
versité d’Adélaïde, dit que le bruit généré
par les éoliennes est comme celui
généré au bord des ailes d’avion.
«Si nous pouvons comprendre cette
science fondamentale, nous pouvons
alors voir les chemins pour contrôler le
bruit, en changeant la forme des pales
de rotors ou en utilisant des outils de
contrôle actif au bout des pales pour
couper les turbulences», dit-il.
Le bruit d’une éolienne est très direction-
nel. Une personne qui habite à son pied
peut ne pas avoir de problème tandis
qu’elle peut tenir éveiller quelqu’un à
deux kilomètres de là. «De même, ce
bruit de sifflement à bande large se
module plus ou moins en fonction de
la rotation des pales et nous pensons
que c’est ce qui le rend si gênant.
Le bruit des éoliennes est sujet à
controverse bien qu’il n’y ait aucun
doute sur le bruit émis et qu’il semble
être plus gênant que d’autres sortes
de bruits au même niveau. Trouver les
moyens de contrôler et réduire ce bruit
aidera à rendre la plupart d’entre elles
efficaces c’est-à-dire leur permettre de
produire le maximum d’électricité avec
zéro émission de carbone.
Source :
1er juin 2011
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