n° 133
g
Écho des villes
41
le magazine de l’environnement sonore
Echo Bruit
Les Parisiens peuvent donner leur avis,
en répondant à un questionnaire en
ligne et en définissant sur une carte en
ligne, les lieux qui leur apparaissent
comme des zones calmes.
Ils peuvent ainsi participer à la
concertation citoyenne sur le
bruit lié aux transports routiers,
ferroviaires, aériens et aux activités
industrielles, et aider la Ville à établir
son Plan de Prévention du Bruit dans
l’Environnement et à préserver les
espaces peu exposés au bruit.
Cette
étude ne porte pas sur les nuisances
sonores liées au voisinage, aux travaux,
aux terrasses de cafés, à la diffusion de
la musique etc.
Comme l’explique la Ville de
Paris, de nombreux critères autres
qu’acoustiques peuvent être pris en
compte pour définir une zone calme
comme la propreté, l’esthétique,
la sécurité, la présence de végétal
ou d’eau, le chant des oiseaux…
La définition d’une zone calme est
subjective, personnelle, c’est pourquoi
la Ville de Paris souhaite mettre en
place cette enquête.
La concertation citoyenne du
Plan de Prévention du Bruit dans
l’Environnement, se poursuit depuis
octobre avec des réunions publiques
et des ateliers, afin de recueillir les
attentes des Parisiens.
Pour utiliser la carte des zones calmes :
/
jsp/site/Portal.jsp
n
Prévention des nuisances et des
i n c i v i l i t é s , a ccompa gn eme n t
physique d’habitants, signalement
de problèmes de voirie… à Paris, de
16 heures à minuit, les correspondants
de nuit tentent de résoudre les
petits problèmes du quotidien qui
empoisonnent la vie des habitants.
Déployés dans dix quartiers (9
arrondissements) de la capitale, ils
sont en quelque sorte le « guichet
unique » de la Ville aux heures où les
services publics sont habituellement
fermés. Agents de médiation, ils
sont là pour prévenir les nuisances
et les incivilités (rappel à la règle
face à un comportement incivique,
explications…) et trouver des solutions
aux « petits » conflits entre usagers
de l’espace public, entre personnes
marginalisées, entre voisins.
Ils ont aussi un rôle de veille sociale
(écoute des personnes fragilisées,
communication d’informations envers les
services sociaux) et de veille technique
(alerte sur des dysfonctionnements
techniques liés à la voirie, la propreté,
les dangers imminents…). Enfin, ils ont
aussi pour mission l’accompagnement
physique des personnes, ce qui permet
d’agir sur le sentiment d’insécurité.
Les habitants peuvent les solliciter en
appelant la permanence téléphonique,
ouverte tous les soirs. Pour les élus, les
informations remontées par ces équipes
de terrain constituent un diagnostic
permanent de la situation dans
l’arrondissement.Début septembre,
Bertrand Delanoë, le maire de Paris, est
venu rencontrer l’une de ces équipes de
correspondants de nuit. Il a confirmé le
succès de ce dispositif très apprécié des
habitants, tout en en soulignant l’aspect
coûteux.
n
PARIS : les habitants consultés
Pour préparer son Plan de Prévention du Bruit dans
l’Environnement, la Ville de Paris demande l’avis des
habitants. Comment perçoivent-ils le bruit à Paris ? Pour eux,
qu’est-ce qu’une zone calme ?
PARIS: la médiation de quartier
fait ses preuves
Des correspondants de nuit interviennent dans les quartiers
sensibles de la capitale afin d’y gérer les conflits de
voisinage et prévenir les incivilités.