Echo Bruit
n° 133
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Dossier :
Décibels d’Or 2011
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le magazine de l’environnement sonore
Toulouse : un Office de la
tranquillité pour voir la vie en rose
L’Office de la Tranquillité (OT) de la Ville de Toulouse a vu le jour en octobre 2009. Son
rôle est d’aider les habitants à résoudre leurs problèmes quotidiens d’incivilités et de
tranquillité. Il est né du constat qu’après 18 heures et les week-ends très peu de services
publics demeurent disponibles pour répondre aux demandes des citoyens.
L’OT traite des problèmes liés au « cadre de vie » - tags, éclairage public, mobilier urbain
dégradé, voirie, dépôts de déchets et d’encombrants, etc.- et au « vivre ensemble » -
conflits de voisinage, nuisances sonores, etc.-. Une plate-forme téléphonique traite les
appels reçus sur un numéro gratuit (le 3101) et les oriente vers les services municipaux ou
partenaires compétents.
Rapidement, il est apparu que le bruit constituait un problème central pour la population.
En effet, au 1er septembre 2011, l’OT a reçu 412 717 appels dont 362 645 étaient liés aux
problèmes de « cadre de vie » et 50 072 liés au « vivre ensemble ». Sur ces 50 072 appels,
près de la moitié concerne des doléances relatives aux « nuisances sonores » :
• les bruits de comportement entre voisins qui dégénèrent souvent en conflits de voisinage.
Ils constituent un peu plus de la moitié des appels enregistrés.
• les bruits d’activités, notamment liés à la gestion de la vie nocturne (établissements,
musique amplifiée) auxquels on peut ajouter les troubles sonores sur la voie publique
liés au contexte festif (bruits de terrasses ou dans la rue). Soit 45 % des plaintes pour
nuisances sonores.
• les bruits de chantiers pour environ 2 % des plaintes.
L’Office de la tranquillité apporte trois types de réponses :
L’écoute :
25 opérateurs téléphoniques répondent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cette
écoute permanente permet de calmer les requérants, de les informer sur le cadre juridique
général et les recours possibles. Elle permet également de reconnaître les souffrances que
peut générer une exposition au bruit.
L’orientation :
tous les appels sont enregistrés dans un logiciel puis automatiquement
orientés vers les services municipaux - services techniques, police municipale de proximité,
service communal d’hygiène et de santé, service des droits de voirie, etc.- ou partenaires
-police nationale, associations d’accès au droit et d’aide aux victimes, pompiers, bailleurs,
etc.- pour traitement. Cela permet d’assurer une meilleure réactivité générale en articulant
les interventions immédiates et celles qui impliquent un traitement différé.
10 régulateurs rattachés à l’Office accompagnent les habitants sur les dossiers complexes
et les aident à se mettre en lien avec les services compétents.
La médiation :
6 médiateurs, directement rattachés à l’OT interviennent sur le terrain (de 16
h à 00h). Ils assurent la résolution des conflits de voisinages, la gestion de la vie nocturne
et le développement de la tranquillité dans les espaces publics et collectifs.
Enfin, le traçage précis des plaintes permet de construire un « Observatoire municipal du
bruit » (hors bruit des infrastructures) et des outils associés (statistiques territoriales et
thématiques des plaintes, cartographies) afin de cibler au mieux les actions à mettre en
œuvre. D’autres villes, tant en France qu’à l’étranger, ont déjà manifesté leur intérêt pour
ce concept qui a toutes les chances
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Ville de Toulouse
Contact :
VILLE DE TOULOUSE
Bruno DOMINGO,
Directeur de l’Office de la Tranquillité
Place du Capitole
31000 TOULOUSE
Tél. : 05 67 73 80 86
e.mèl :
VILLE OU
TRANSPORTS
Décibel d’Or
