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n° 131
12.2010
g
Écho des villes
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le magazine de l’environnement sonore
Echo Bruit
la recherche de lieux, de paysages, et
d’émotions avec pour objectif de lier le
banc au voyage. Il s’agissait pour les
deux artistes de proposer une œuvre
qui ne soit pas statique mais qui puisse
évoluer dans le temps et qui sollicite
l’imaginaire de l’usager. Les bancs ne
sont pas ici une œuvre à contempler
mais des objets fonctionnels, des
lieux de départ ou d’arrivée d’une
promenade. Les éléments sonores
complémentaires alimentent l’œuvre
générale. Denis Savary et Anne
Rochat ont choisi un texte de Töpffer,
inventeur du texte illustré, dans l’une
de ses œuvres majeures : « Voyages
en Zigzag » qui est diffusé grâce à un
dispositif technique permettant à son
utilisateur, s’il le souhaite d’actionner
une bande sonore et d’écouter un
extrait du texte de Tôpffer.
Chaque banc est comme un centre
de village mais à plus petite échelle.
Les bancs sont disposés de façon à
proposer différents points de vue de
Confignon : devant un bâtiment, un
espace vert, un détail d’architecture…
Ils offrent une découverte du passé,
de la trace des anciens ou, du moins,
proposent une métaphore de cela.
Par ses bancs, la commune propose
une exposition permanente sur son
territoire.
Pour en savoir plus :
www.confignon.ch
n
Quoi de plus naturel, quand on
s’occupe de verdure, de plantes et
de parcs, que de circuler dans des
véhicules « verts » ? C’est donc en toute
logique que le Service des espaces
verts de la Ville de Genève (SEVE) a
acquis quatorze mini-camionnettes
électriques, munies de capteurs
solaires, pour l’entretien des parcs et
jardins.
Ces véhicules « écolos », fabriqués par
l’entreprise française Goupil, disposent
de trois différents moyens de recharger
leurs batteries de toute dernière
génération. Comme tous les engins
électriques, ils peuvent être branchés
sur une prise. Avec la particularité que
ceux-ci, grâce au chargeur 220 volts
qu’ils comportent peuvent – comme
un grille-pain – se connecter sur une
simple prise secteur (à condition que
celle-ci dispose d’une intensité de 10
ampères, ce qui est le cas en général).
Deuxième source de charge : l’énergie
cinétique. Quand le véhicule freine ou
décélère, le système de récupération
produit de l’électricité. Enfin, le toit
de la cabine est pourvu d’une cellule
photovoltaïque qui contribue à la
recharge.
Ces panneaux solaires, d’une taille
relativement modeste, ne sont pas là
pour la décoration. « Leur efficacité a
été prouvée », assure le responsable de
la logistique au SEVE. « En trois jours
en plein soleil, une batterie vide est
entièrement rechargée. Avec la prise
secteur, une nuit est nécessaire »
Des véhicules presque trop
silencieux !
Le SEVE dispose de deux modèles.
L’un roule jusqu’à 25 km/h, ce qui est
GENÈVE : les jardiniers se
mettent au vert
Quatorze nouvelles mini-camionnettes électriques
hypersilencieuses sillonnent les parcs de la ville de Genève.