Echo Bruit
n° 129
06.2010
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Dossier :
Colloque “Zones calmes”
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le magazine de l’environnement sonore
On remarque que les quartiers densément peuplés présentent
malgré tout des espaces relativement calmes.
2 – « Trouver le calme »
Cette deuxième approche consiste à se demander où trouver du
calme. On s’intéresse alors aux espaces publics : espaces verts,
parcs, places minéralisées… On ajoute le critère d’accessibilité
de dix minutes de marche (soit 300 mètres). Ici, ne sont prises
en compte que les surfaces supérieures à neuf hectares.
Conclusion de la phase I
On remarque que les zones potentiellement calmes ne sont pas
toujours ressenties comme telles. Le calme est une perception
subjective. Ces critères subjectifs peuvent être quantifiés. Par
exemple, on peut s’interroger sur la perception de la taille de
l’espace, du type d’espace, du caractère ouvert ou fermé, du
taux de végétalisation, de la présence d’arbres, etc.
II - Consultation
Nous avons décidé de dénommer
un lieu « zone calme » à partir du
moment où nous avions des critères
objectivables (niveau sonore,
type d’espace…). Nous parlons
de zones tranquilles lorsqu’aux
critères objectivables est rajoutée
la dimension subjective. Pour
déterminer avec plus de précision
les zones tranquilles, nous avons
choisi de mener une enquête.
Cette enquête a été réalisée en
novembre 2009 auprès de 600
personnes dans dix quartiers
différents présentant des profils de
population différents.
Les objectifs poursuivis étaient les suivants :
• identifier le type d’environnement dans lequel vivent les
personnes interrogées,
• évaluer les besoins en calme,
• identifier les principaux espaces fréquentés pour la
recherche de calme et leurs caractéristiques,
• identifier les facteurs de calme/non calme.
Les critères les plus importants sont d’emblée ceux liés à
l’aménagement du territoire : équipements, bancs… Ce qui
semble avoir moins d’importance est le fait que l’espace soit
plus ou moins fréquenté. Le fait d’être coupé de la circulation
d’un point de vue visuel est également un élément notable.
Les critères repris par la population et jugés positifs sont : la
taille qui doit être convenable, la proximité de la nature, la
présence d’équipements, la propreté
du lieu.
Les critères négatifs sont notamment
la mauvaise fréquentation qui ne
permet pas de se sentir en sécurité
dans le lieu.
Contact :
Marie-Françoise DUCARME
Bruxelles Environnement – IBGE
Division Energie, Air, Climat et Bruit
Département Bruit
Gulledelle 100
1 200 BRUXELLES - Belgique
Tél. : +32 2563 41 66
Fax : + 32 2563 41 30
e-mail : mfd@ibgebim.be
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