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Echo Bruit
n° 129
06.2010
g
Dossier :
Colloque “Zones calmes”
33
le magazine de l’environnement sonore
En conclusion, on assiste à Bruxelles à une diminution des
possibilités de vivre au calme tant dans la sphère privée que
publique. Préserver ces espaces correspond à un véritable
enjeu pour la qualité du cadre de vie.
Pour parvenir à établir une stratégie d’actions à l’échelle
régionale, une étude a été confiée au bureau Brat SPrl avec
les objectifs suivants :
• déterminer l’environnement de vie des Bruxellois
• déterminer les besoins de calme des habitants
• identifier les zones de carence
• déterminer les zones de priorité d’action
• identifier les zones calmes à protéger et/ou à développer
Une étude en deux phases…
I - Définition de critères objectivables,
mesurables et identifiables des zones
calmes
La carte de bruit met en relief les zones inférieures au seuil
de 55 dB, seuil au-delà duquel à long terme des problèmes
de santé peuvent apparaître si l’on est exposé sur de longues
périodes. Mais cette approche n’est pas suffisante.
Deux approches du « calme » ont été examinées :
1- « Vivre au calme » 
Les quartiers pouvant être considérés comme les plus calmes
à l’échelle urbaine ont été identifiés en utilisant des filtres
successifs.
Sur la carte de base d’affectation des sols où les zones
non-habitées ont été supprimées (activités administratives,
industrielles, portuaires, transports), les zones présentant un
niveau sonore supérieur à 55 dB ont été masquées. Puis un
second filtre a été appliqué qui cache toutes les zones où des
activités sont incompatibles avec le calme.
FILTRE 1
FILTRE 2