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Echo Bruit
n° 128
03.2010
g
Écho des villes
le magazine de l’environnement sonore
Présenté en première création à Nice
pour « C’est pas Classique », du 6
au 8 novembre au Palais Acropolis,
cet événement musical combinait un
grand concert symphonique et une
installation d’Art Numérique. À travers
cette installation sonore immersive
permanente, Luc Martinez proposait de
cheminer au cœur de la musique.
Vous avez rêvé un jour de passer de
l’autre côté du miroir et d’entendre la
musique d’un orchestre symphonique
au milieu même des musiciens, au cœur
de la musique ? C’est un rêve que l’on
pouvait réaliser à l’occasion de « C’est
pas Classique 2009 », les 6, 7 et 8
novembre dernier, au Palais Acropolis
à Nice avec Orchestral 4D. Conçu et
réalisé par Luc Martinez, Orchestral
4D proposait en effet «Un Voyage
au Centre de l’Orchestre» à partir
d’une installation sonore immersive
permanente.
Ce voyage insolite se présentait en
effet sous la forme d’une grande
installation sonore, permettant au
public de pouvoir déambuler au cœur
même d’un orchestre symphonique en
pleine interprétation. Préalablement
enregistrée sur 24 canaux séparés avec
la complicité de l’Orchestre Cannes
Provence-Côte d’Azur et de son chef
Philippe Bender, la 6
e
Symphonie de
Beethoven (Opus 68 « La Pastorale »)
a été ensuite diffusée sur autant de
colonnes sonores positionnées au plus
près des instruments captés.
Le chef d’orchestre est toujours vu de
dos, côté salle…
Filmé de face, cette fois, lors du concert
enregistré, il était projeté sur grand
écran en parfaite synchronisation avec
la musique, offrant pour la première fois
au public des expressions complices
réservées aux musiciens, côté scène.
L’œuvre musicale, habituellement
perçue de la salle comme une forme
sonore homogène se déployait alors
en un réseau de sentiers d’écoute
librement parcourus ; chaque visiteur,
NICE : Orchestral 4D, voyage au
centre de l’orchestre
Luc Martinez
COCHONNAILLES
ou le son du cochon
De septembre 2008 à juin 2009, la Compagnie Ouïe
Dire (Kristof Guez prend des photos et Marc Pichelin
enregistre des sons) a sillonné le Quercy et le Rouergue
à la recherche de cochons.
Prenant appui sur les différentes étapes nécessaires
à l’élaboration des recettes locales : production
des produits (élevage, culture, cueillette, chasse…),
transformation (familiale, artisanale ou industrielle) et
dégustation (restauration ou domestique), les artistes
interrogent avec ce projet l’identité du territoire du
Quercy et du Rouergue.
Ils en ont rencontré beaucoup, et dans des contextes
différents : à la ferme, dans des élevages, dans les
charcuteries artisanales ou industrielles, aux abattoirs.
De ces nombreuses rencontres, ils ont ramené de
multiples sons et une grande quantité d’images
photographiques.
I ls en ont tiré une car te postale sonore :
« Cochonnailles » à l’image des activités découvertes
autour du cochon : hétérogène. Il s’agit d’une suite de
courtes pièces phonographiques accompagnées d’une
série de photographies. Les images et les sons ont été
choisis tant pour leur valeur esthétique que pour leur
contenu documentaire.
La Compagnie Ouïe/Dire développe par ailleurs un
travail important et original de création à entendre que
l’on peut découvrir sur son site.
Pour en savoir plus :
OUÏE/DIRE
11, rue Saint Louis
24000 PERIGUEUX
Tél. : 05 53 07 09 48
http://ouiedire.com/
VIENT DE PARAÎTRE
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