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Echo Bruit
n° 128
03.2010
g
Écho des villes
30
le magazine de l’environnement sonore
PAMIERS
« s’Onore »
La ville a une âme, sachez aussi
écouter ses voix, tel est le message
que souhaite faire passer Gwladys
Déprez qui a lancé une création sonore
collaborative à Pamiers, dans l’Ariège,
sous la forme d’un Blog. Ce blog est
une première étape avec témoignages
et premiers extraits de paysages
sonores de la ville ont été enregistrés
par des habitants.
L’objectif de Gwladys Déprez est de
créer une « cartographie » sonore de
la ville, en partant des souvenirs et du
vécu d’aujourd’hui des habitants. Ce
travail de collecte de paysages sonores
aboutira à une œuvre interactive
sur le net : une cartographie sonore
comme support de balades et de
redécouverte de la ville par les sons,
de recomposition « musicale » du
quotidien.
Ce projet est soutenu par la Fondation
de France.
http://lavillesonore.fr/blog/
n
se déplaçant au hasard ou guidé par
l’écriture polyphonique du compositeur,
évoluant à sa guise parmi les différents
instruments comme il l’aurait fait entre
les arbres d’une forêt…
Cet événement qui s’est prolongé sur
les trois jours de « C’est pas classique »
a fait l’objet d’une commande du
Conseil Général des Alpes Maritimes.
Ont participé à l’opération, NumeroSys,
centre de convergence artistique &
d’art numérique et Émotion Films
à Nice. Le concert, quant à lui a été
enregistré à Cannes au Théâtre du
Palais Stéphanie (théâtre Croisette),
le 11 octobre 2009. Orchestral 4D a
été affiché à Nice en première création
avant d’être présenté à la Cité de la
Musique de Paris en 2010.
n
Du 7 au 11 décembre, le Médiator à
Perpignan proposait aux visiteurs
d’embarquer pour quatre jours
de « sensations inouïes » en les
plongeant dans des univers artistiques
résolument contemporains.
Parmi les différentes installations
à découvrir pendant cette semaine,
à noter l’installation audio-tactile
« Pause » proposée par Julien Clauss
et Lynn Pool. « Pause » est un hamac
sonore relaxant, où la musique passe
non pas par les oreilles mais directement
par la peau. Au total, « Pause » est
constituée de cinq hamacs reliés entre
eux, où le corps du spectateur devient
une structure résonante sculptée par
des sons en évolution permanente. La
diffusion du son combine le toucher
et l’écoute via l’utilisation d’un réseau
de 70 haut-parleurs vibrants, posés
directement sur la peau à différents
endroits du corps.
Allongé et muni de bouchons d’oreilles,
des sons électroniques émergent, le
corps vibre, des vibrations effleurent
les épaules, les hanches, les doigts,
l’arrière des genoux, massent et
titillent sens et oreilles.

n
Des sensations inouïes à
PERPIGNAN