Echo Bruit
g
Dossier :
“Surveillance acoustique”
2
ème
partie
36
le magazine de l’environnement sonore
n° 123-124
03.2009
L’étude a permis de montrer que si les niveaux sonores
ne dépassaient pas les normes en vigueur, en revanche,
dans certaines configurations de vent ou de conditions
climatiques, ils pouvaient présenter un certain caractère
de gêne. Notamment, sur les dernières années, une baisse
du bruit de fond lié au trafic routier a été
constatée, suite notamment à la réduction de
la vitesse autorisée, de 90 km/h à 50 km/h,
sur l’axe principal desservant la zone la
plus proche des usines. Si ce bruit de fond
ambiant a diminué, le bruit industriel, quant
à lui, est resté soutenu, faisant émerger
des bruits industriels jusqu’alors masqués.
Globalement, la gêne ressentie par les
riverains était tout à fait réelle. Ce constat
effectué, il a donc été décidé de progresser
selon trois axes :
• Mettre en place des silencieux sur les
équipements les plus bruyants,
• Rechercher des processus moins bruyants,
• Etudier la possibilité de mettre en place un
observatoire du bruit.
Dans la foulée, les industriels concernés
ont engagé des investissements, modifié
des plages de fonctionnement de certains
appareils, sensibilisé leurs personnels…
Ainsi, en octobre 2006, ARCELOR a décidé d’engager des
travaux sur une unité particulièrement montrée du doigt
comme responsable de nuisances sonores : le ventilateur
situé dans la cheminée du refroidissoir de la chaîne
La zone industrielle
de Dunkerque 18 sites
« SEVESO », la plus grosse
centrale nucléaire d’Europe et
entre 200 à 300 installations
classées soumises à
autorisation.
Elle comprend un
vapocraqueur, deux
raffineries, un complexe
sidérurgique de 6 à 7
kilomètres de long, et de
nombreuses installations
de métallurgie et de
pétrochimie.
La zone d’étude limitée au complexe sidérurgique