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Echo Bruit
n° 122
09.2008
g
Dossier :
“Surveillance acoustique”
1
ère
partie
22
le magazine de l’environnement sonore
On constate une complémentarité entre mesure
et prévisions. Dans l’exemple de l’aéroport
de Copenhague (voir ci-contre), le réseau de
surveillance permet la vérification de la validité
d’isocontours ou de contours calculés par des
mesures à long terme. On peut disposer des
stations en limite d’isocontours et vérifier
ainsi que les données calculées correspondent
aux données mesurées. On remarque que la
différence entre les contours calculés et les
mesures à long terme effectuées sur un an est
très faible.
Les réseaux de surveillance permettent de faire
de la gestion à long terme. Grâce au stockage
des données, il est possible d’analyser les
tendances et ainsi de mieux comprendre les
phénomènes en jeu et d’en suivre l’évolution
par rapport aux situations, qu’elles soient
saisonnières ou particulières.
Dans le même temps, il est possible d’avoir une
interaction en temps réel. L’accès WEB donne
des ouvertures intéressantes sur de la gestion
des dépassements, et autorise une réactivité
par rapport à des seuils d’alerte prédéfinis et
permet ainsi de mieux traiter les plaintes.
Enfin, c’est un outil stratégique dans la
mesure où il y a une volonté politique globale
de management environnemental. Il permet
notamment de concevoir des plans d’actions
en faveur de l’environnement, d’afficher une
volonté de maîtrise des nuisances sonores, de
faire de la communication, et de sensibiliser la
population. Le système de surveillance n’est
alors plus uniquement défensif. Il va permettre
de construire sur le thème de la qualité de la
vie et de responsabiliser les leaders d’opinion
mais également les simples citoyens pour
les amener à agir pour améliorer ou protéger
l’environnement sonore.
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