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Spécial “ 5es Assises sonore ”
Acoustique
&
Techniques n° 51
Modélisation de la propagation acoustique en milieu extérieur complexe : effets atmosphériques
bruit ferroviaire. En effet, la longueur d’un train est supérieure à
la longueur d’onde acoustique pour les fréquences audibles. Le
train est alorsmodélisé par un ensemble de sources ponctuelles
équivalentes, et son mouvement est pris en compte par la
méthode décrite précédemment. Un modèle de ce type a été
développé à l’ECL, en collaboration avec la SNCF, et couplé à un
code EP afin de prendre en compte les effets de réfraction [17].
Les figures 10 et 11montrent les signatures temporelles et les
spectres en tiers d’octave calculés à un récepteur à 300mètres
de la voie, pour un TGV circulant à 300 km/h ; le profil de
célérité est supposé logarithmique. Les résultats de la figure 10
correspondent à des conditions de propagation défavorables :
même avec des gradients verticaux faibles (a
c
= - 0,1m/s), les
niveaux acoustiques sont fortement atténués par rapport au
Fig. 9 : Cartographies de pression obtenue par résolution des équations d’Euler linéarisées dans le domaine temporel, pour
une impulsion initiale gaussienne se propageant dans un écoulement uniforme à M = 0,5 au-dessus d’un sol rigide
Fig. 10 : Propagation du bruit de TGV à 300 m en conditions défavorables, à l’aide du modèle de sources équivalentes
couplé à un code EP : signatures temporelles (gauche) et spectres en tiers d’octave (droite)