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e
CFA - Tours 2006
Acoustique
&
Techniques n° 45
- une plaque en flexion couplée à une cavité parallélépipédique
et excitée d’une part par un champ aléatoire
d
- corrélé, d’autre
part par une CLT [32]. On note figure 2 que le champ d- corrélé
fournit un NR inférieur à celui de la CLT ; ce résultat a été
confirmé par des études de l’ISVR [33].
- un cylindre excité par un champ diffus classique, un champ
diffus avec le modèle sin
c
et un champ aléatoire
d
- corrélé
[34].
La figure 3 souligne que le champ diffus classique utilisé dans
notre code. VACARM
1
et le champ sin
c
corrélé conduisent
à des résultats pratiquement identiques mais que le champ
d
- corrélé fournit un NR d’environ 20 dB inférieur au champ
diffus classique.
En fait, l’explication est liée aux coïncidences spatiales entre
excitation et structure et en particulier au terme J(
w
) dit joint-
acceptance :
J
mn
(
ω
) = ∫
sxs
∫ R(M-M’,w) . f
n
(M) . f
m
(M’) dS . dS’
f
n
est le mode d’ordre n, S la surface
limitant l’objet.
En d’autres termes, si l’on excite un objet
avec n forces décorrélées, chacune
représentée pas un bruit blanc, ou
que l’on procède à l’essai classique de
transparence de plaque séparant deux
chambres réverbérantes, les résultats
obtenus ne sont pas significatifs du
comportement vibroacoustique de
la structure soumise à un champ
turbulent.
3
ème
remarque : El ishakoff [35],
(1975) a montré théoriquement que
des maxima de réponse vibratoire
de coque cylindrique apparaissaient
avec une excitation du type CLT : l’un
à la fréquence f
R
, l’autre à la fréquence
de coïncidence hydrodynamique f
ch
lorsque la vitesse de la convection U
c
est égale à la vitesse de phase des
ondes libres de flexion de la coque. f
ch
est très inférieur à f
c
puisque U
c
0,6
U
< c.
Des études réalisées par Robert [36],
(1984) et les nôtres [32] n’ont pas
décelé la fréquence f
ch
sur les courbes
de rayonnement et de transmission,
mais il conviendrait d’approfondir cette
question.
En conclusion, et une nouvelle fois, les
coïncidences spatiales entre excitation
et structure, entre structure et milieu
interne, méritent toute notre attention
en vibroacoustique.
Effet de raidissement
L’emploi de raidisseurs (lisses et
cadres), et de nervures est très
fréquent en mécanique et acoustique
industrielle. L’idée qui prévaut encore
est que ces dispositifs diminuent les
vibrations, donc le bruit rayonné et
Fig. 2 : Noise Réduction d’une plaque couplée à une cavité avec excitation par
couche limite turbulente et un champ de bruit blanc
d
-correlé [32].
Fig. 3 : Influence du modèle de champ diffus sur le NR d’un cylindre [34].
Fig. 4 : Influence d’un champ diffus classique et d’un champ
d
-correlé sur le NR d’un cylindre [34].
1- VACARM : Vibro Acoustique de Coques
d’Aéronefs Raidies par approche Modale. Logiciel
mis au point par le LVA INSA Lyon dans le cadre
de collaborations avec Aérospatiale (Airbus)
Toulouse
Vibroacoustique : Évolutions et perspectives