Echo Bruit
n° 129
06.2010
g
Écho des villes
56
le magazine de l’environnement sonore
motards eux-mêmes », écrit la mairie
dans sa pétition. Et de rappeler qu’en
mars 2007, avec 22 autres communes,
elle s’était mobilisée pour réclamer à
l’État une législation plus dissuasive
(1 500
€
et 3500
€
en cas de récidive).
La municipalité déplore le manque de
policiers présents pour faire appliquer
la loi. Cette pétition va être adressée au
préfet afin « qu’il s’engage à mettre tout
en œuvre pour régler définitivement la
question des engins à deux roues non
homologués ».
La pétition est disponible à l’accueil de
l’hôtel de ville ou téléchargeable sur le
site Internet de la ville :
www.ville-bondy.fr
n
PERPIGNAN :
des Ateliers pour
« mieux vivre
ensemble »
La thématique citoyenne des incivilités,
du tapage nocturne et des nuisances
sonores en général justifie une politique
d’un nouveau genre à Perpignan.
L ’ assoc i at ion « Consommat ion,
Logement, et Cadre de Vie » (CLCV),
la Fédération Départementale pour
le Logement Social du Pays Catalan,
et le bailleur Roussillon Habitat, ont
inauguré des « A.T.E.L.I.E.R.S du Bruit ».
Pour la CLCV, la promotion du « mieux
vivre ensemble » exige ce partenariat
dont le but est la mobilisation des
habitants de la « cité » autour de la
« problématique du bruit ».
Ce dispositif éducatif à destination des
enfants et des adultes, dont le sigle
résume « Agir Tous Ensemble et Lutter
contre les Incivilités et l’irrespect », est
présenté dans un appartement témoin,
spécifiquement décoré et équipé de
manière à ce que l’on se sente chez
soi pour faciliter l’identification et
Au-delà de l’information,
la concertation
Parallèlement, à ces outils, une
concertation des professionnels,
services municipaux et habitants
semble indispensable au « savoir-
vivre ensemble ». Dans certains
départements, comme Paris, il existe
un Médiateur auprès du Préfet de
police pour le secteur des hôtels,
cafés et restaurants. Il conseille
les professionnels et facilite leurs
relations avec les administrations de
l’État chargées de les contrôler. Il traite
une centaine de dossiers par an (à
Paris, environ dix par mois), ce nombre
ayant augmenté avec l’accroissement
des terrasses. Son rôle est également
informati f via l ’organisation de
réunions pour les professionnels
faisant intervenir les services de
contrôle. L’expérience d’un « Médiateur
Hôtels, Cafés, Restaurants » devrait
être rapidement généralisée à tous
les départements, conformément
à ce que prévoit le « Contrat de
croissance en faveur de l’emploi et de
la modernisation HCR » signé le 17 mai
2006 entre l’État et les organisations
professionnelles de ce secteur.
* Ce guide a été récompensé d’un décibel
d’or. http://www.ccip92.ccip.fr/upload/
pdf/guide_bruit.pdf
** Action menée en n partenariat avec la
mairie de Paris, le SNEG, Syndicat national
des entreprises gaies, l’Association
française des exploitants de discothèques
et dancings, l’UMIH, la Chambre syndicale
des cabarets artistiques et discothèques
de France.
Pour télécharger le rapport « Les terrasses
sur le domaine public — Préserver l’activité
commerciale et animer les quartiers dans
un « savoir-vivre ensemble » :
www.etudes.ccip.fr/rapport/211-les-
terrasses-sur-le-domaine-public-tar1003
n
La municipalité de Bondy repart en
guerre contre les minimotos. Elle vient
de lancer une pétition afin d’inciter
les pouvoirs publics à augmenter
la répression sur ces engins non
homologués. « Utilisés dans des
rodéos ou des rallyes sauvages par des
adolescents et des jeunes adultes de
nos quartiers, les minimotos, les quads
et les motos de cross, dont l’utilisation
sur la voie publique est strictement
interdite, provoquent des nuisances
sonores considérables et constituent
un risque élevé pour les piétons et les
BONDY fait la chasse aux
minimotos
Mini-motos, quads et moto-cross provoquent des
nuisances considérables pour les Bondynois. Une
pétition demande au Préfet de tout mettre en place
pour régler définitivement la question des engins à
deux roues non-homologués.