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Echo Bruit
n° 129
06.2010
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Dossier :
Colloque “Zones calmes”
49
le magazine de l’environnement sonore
bas, plus les usagers vont porter attention aux pics de bruit.
Dans ce cas-là, nous accordons plus d’importance au sous-
indice correspondant à la composante événementielle.
3. Classification de la zone
À partir des différents éléments, nous affectons un qualificatif
à la zone afin de savoir si elle est calme. Si elle l’est, l’est-elle
beaucoup ou un peu ?
La première démarche consiste à observer tous les critères
autres que sonores comme l’attrait esthétique, l’accessibilité
de la zone, la sécurité, la propreté, toutes les dimensions
évoquées au cours de la journée. Si toutes ces dimensions ne
sont pas réunies, il paraît difficile de retenir la zone comme
étant une zone calme. Si en revanche ces dimensions sont
réunies, nous pouvons ensuite étudier la note de confort
sonore. Si celle-ci est supérieure à une certaine valeur, nous
pouvons qualifier la zone de calme et même aller au-delà en
tentant d’associer un qualificatif.
Nous avons appliqué cette méthode sur les deux cas d’étude,
le parc Montsouris et le bassin de la Villette dont les résultats
sont présentés ci-après :
Le parc Montsouris
Le parc Montsouris est un espace vert de quinze hectares
situé au sud de Paris. C’est un parc à l’anglaise avec des
aménagements assez diversifiés qui permet à la fois des
activités de loisirs et de détente pour les enfants et pour
les adultes. Il est marqué par la présence du boulevard des
Maréchaux au sud et la présence d’une station de RER.
Étape 1
• Observations sur place
• Mini-enquête de perception
• Prélèvements acoustiques