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Echo Bruit
n° 128
03.2010
g
Actualités
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le magazine de l’environnement sonore
programmes et il sera plus agréable
de regarder la télévision. La variation
de l’intensité sonore est devenue
plus marquée avec l’apparition de la
télévision numérique en raison d’une
meilleure qualité sonore.
Il existe plusieurs raisons techniques
à ces différences d’intensité sonore
et il est actuellement difficile de
les contrôler dans les studios de
radiodiffusion. Lorsque le son est
mesuré sur le Vu-mètre d’un technicien,
l’appareil enregistre l’intensité du
signal sonore électrique, qui n’est
pas une mesure directe de l’intensité
sonore de la télévision perçue par les
téléspectateurs. Le volume dépend
aussi, entre autres, de la plage
sonore (ou du degré de compression
du son). Pour résoudre ce problème,
les radiodiffuseurs ont besoin d’un
appareil qui affiche l’intensité sonore
(et non l’intensité du signal électrique)
et d’un accord sur un niveau de réglage
normalisé de l’intensité sonore, pour
que les techniciens du son puissent
faire le même réglage, où qu’ils se
trouvent.
Le projet de nouvelle Recommandation
indique comment les niveaux sonores
doivent être mesurés et réglés pour
l’échange international de programmes
afin de maintenir un volume plus
constant pour les téléspectateurs.
recherchées. Il faut savoir que dans la
majorité des cas, aucun avertissement
ou aucune information préalable ne
précède l’installation de ces dispositifs
acoustiques.
L’utilisation de ce type de dispositif
pose un problème de santé publique.
En effet, même si le niveau sonore
produi t par l ’apparei l n’excède
généralement pas le niveau autorisé
par la réglementation du travail pour
des expositions de courte durée, ces
règles ne s’appliquent pas aux enfants
qui devraient, de toute évidence, être
mieux protégés que les travailleurs et
on ignore par exemple quel est l’impact
des sons de haute fréquence sur le
fœtus. Le « principe de précaution » doit
par conséquent s’appliquer.
L ’ A s s e mb l é e
p a r l e m e n t a i r e
considère que l’utilisation de ce
dispositif constitue une ingérence
dispropor tionnée dans l’exercice
du droit au respect de la vie privée
– qui inclut le droit au respect de
l’intégrité physique – tel que protégé
par l’article 8 de la Convention de
sauvegarde des droits de l’homme et
des libertés fondamentales. L’emploi
de ces dispositifs peut, en fonction des
circonstances, constituer aussi une
ingérence dans le droit à la liberté de
réunion pacifique, garanti par l’article
11 de la Convention.
Leur utilisation peut s’apparenter à un
traitement dégradant tel qu’interdit par
l’article 3 de la Convention. En effet, en
vertu de cette disposition, les enfants
et les autres personnes vulnérables ont
le droit d’être protégés contre toute
atteinte grave à leur intégrité physique
et psychique.
Enfin, l’Assemblée parlementaire
constate que les appareils « Mosquito »
contreviennent à la Convention des
Nations Unies relative aux droits de
l’enfant, notamment en ce qui concerne
le droit à la santé et à la sécurité.
Le texte devrait être débattu en session
plénière par l’Assemblée en juin 2010.
Avant projet consultable sur :
http://assembly.coe.int/ASP/
APFeaturesManager/defaultArtSiteVoir.
asp?ID=907
n
De nombreux téléspectateurs sont
irrités lorsque le changement de chaîne
ou le passage à une page de publicité
entraîne une variation importante des
niveaux audio accompagnant l’image.
Ils règlent généralement le son à leur
convenance lorsqu’ils s’installent pour
regarder leur programme, mais le
changement de chaîne ou l’interruption
du programme par une page de
publicité les oblige à régler le volume
à nouveau.
Grâce à la nouvelle technique de
mesure proposée par l’UIT, l’intensité
sonore sera davantage uniformisée
pour l’échange international des
L’UIT souhaite contrôler le
volume de la télévision
L’UIT (Union Internationale des Télécommunications)
propose une nouvelle norme sur les niveaux audio
des signaux de télévision, afin de mettre un terme
aux variations gênantes du volume sonore entre les
programmes et les pages de publicité.