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Echo Bruit n° 126 09.2009
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Actualités
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le magazine de l’environnement sonore
Au-delà de l’interpellation par des sons
d’animaux qui « voyageaient » dans
l’église du Musée des arts et métiers,
neuf stations d’écoutes diffusaient pour
l’occasion des bandes sonores animales
(singes, cigales, hyènes, morses)
décryptées par des scientifiques.
Autour du pendule de Foucault,
des automates, pour certains issus
des collections du Musée, d’autres
fabriqués par l’artiste Gilbert Peyre,
constituaient autant de saynètes
illustrant le langage animal.
Enfin, et c’est la spécificité de la
Fête de la Science, des scientifiques
étaient présents pour dialoguer avec
le public, faire connaître et partager
les connaissances issues de leurs
recherches.
Entre science et poésie, cette exposition
sonore était une invitation à l’écoute et
à la découverte de la petite musique
de la communication sonore animale,
autrement dit la bioacoustique -
discipline qui permet d’aborder des
secteurs comme la biologie, l’acoustique,
l’éthologie, les sciences du langage,
l’environnement.
« Les animaux musiciens » est l’un des
7 lauréats de l’appel national de cette
18e édition de la Fête de la Science, sur
le thème « Aux origines de la vie et de
l’Univers, quelles évolutions, quelles
révolutions? ».
Pour en savoir plus :
Antonio Fischetti
Docteur en physique – Journaliste
tonio.fischetti@voilà.fr n
« Le cri des animaux » à la Fête
de la Science
Cris et chants de baleines, crocodiles, canaris, cigales
et loups… Ambiances de forêts tropicales, de fonds
sous-marins, de savane… Le Musée des arts et métiers,
à l’occasion de la 18e édition de la Fête de la Science,
a proposé un étrange et inédit concert, celui des
« animaux musiciens » d’Antonio Fischetti.
POUR EN SAVOIR PLUS :
« La symphonie animale »
Stéphane QUINSON, Antonio FISCHETTI
Illustré par HONORE
Saviez-vous que les oiseaux ont des dialectes et que le merle
breton ne chante pas comme son congénère auvergnat ? Qu’un
rorqual émet des sons de très basse fréquence qui se propagent
sur des milliers de kilomètres ? Que les chats ronronnent pour
nous dire de les protéger ? Que les harengs émettent des
crépitements de l’anus afin de rester groupés dans le noir ? Que,
chez certaines araignées, les mâles doivent jouer de la harpe sur
la toile de la femelle s’ils ne veulent pas se faire dévorer ? De
la crevette au chimpanzé en passant par la cigale et l’éléphant,
les animaux utilisent le son pour se défendre, se reproduire ou
s’organiser en société.
« Le son est une excellente voie d’entrée dans le monde animal.
Bien sûr, il existe d’autres modes de communication chez les
animaux - gestes, mimiques ou odeurs - mais les sons ont la
particularité d’être le support de la communication verbale chez
l’homme. À ce titre, les histoires qu’ils racontent nous mènent au
seuil du langage humain. Même si, en termes de communication,
les besoins des animaux sont
bien plus simples que ceux des
hommes - que l’on soit singe ou
canari - on communique sur des
besoins liée à la nourriture, aux
liens sociaux ou au sexe, mais
pas sur des idées politiques ou
philosophiques. Il n’empêche
que les communi cat ions
sonores animales sont riches en
subtilités : dialectes régionaux,
apprentissages par les parents,
imitations des congénères... tout cela existe aussi bien chez les
animaux que les hommes. » (extrait de l’introduction)
Écrit sur un ton vivant et accessible à tous, le texte d’Antonio
Fischetti est agrémenté d’anecdotes surprenantes ou cocasses et
les dessins d’Honoré sont de vrais poèmes graphiques.
Le DVD qui accompagne ce livre contient un clip original, « Jouis
de ton ouïe ». Il met en scène les animaux qui, utilisant les sons
pour communiquer, deviennent les musiciens d’une symphonie
involontaire.
141 pages - 20 €
Editeurs : Vuibert – ARTE
ISBN : 978-2-7117-7145-5