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Echo Bruit
n° 122
09.2008
g
Dossier :
“Surveillance acoustique”
1
ère
partie
33
le magazine de l’environnement sonore
variations saisonnières. On constate ainsi que les indices
Lden et Ln sont généralement plus bas en hiver qu’en été et
cela dans une plage de 3 à 5 dB. Par contre, l’indice LA90 est,
quant à lui, généralement plus élevé en hiver qu’en été.
Cela s’explique par le fait que ce point de mesure est plus
directement influencé par le bruit du trafic aérien qui est plus
important en été qu’en hiver et qu’il est relativement peu
influencé par le bruit du trafic routier.
Un deuxième type de traitement consiste à caractériser une
source sonore bien particulière. Cela nécessite de coder
les événements acoustiques, de les valider. Cela permet
de déterminer toute une série d’indicateurs et d’indices
acoustiques spécifiques à cette source. On peut également
vérifier le respect de réglementations, ce qui est le cas en
Région Bruxelloise par rapport au bruit des avions.
Exemple 3 :
Dans cette évolution temporelle, on voit
apparaître une série d’événements acoustiques qui ont été
codés en rouge et validés en tant que passages d’avion.
Chaque événement peut donc être caractérisé par une série
de valeurs.
Différentes représentations sont possibles…
Le graphique que l’on retrouve sur le site Internet qui est
régulièrement actualisé fait apparaître la répartition par
tranche de 5 dB du nombre d’avions ayant atteint un certain
niveau LA max.
Une autre représentation possible est celle que l’on retrouve
dans les rapports publiés par l’IBGE ainsi que sur le site
Internet qui donne les valeurs annuelles de différents indices,
dont le niveau de bruit spécifique des avions, mais aussi le
niveau global, le niveau résiduel ou encore la contribution
sonore liée au passage d’avions. On peut donc voir sur cette
figure comment ont évolué ces différentes valeurs annuelles
sur une période de quatre ans.