Echo Bruit
n° 121
06.2008
Routes
g
Transports
57
le magazine de l’environnement sonore
Le son vient aider les
aveugles dans les
transports
Pour aider les aveugles à se repérer dans les
transports en commun, l’Institut pour la ville en
mouvement, en partenariat avec la RATP, l’IRAG
et l’APAM et avec le soutien et le financement
de la Région Ile-de-France et du STIF, vient de
mettre à la disposition des associations un «atlas
sonore».
Il s’agit de sept classeurs consacrés respectivement
aux bus, au métro, au RER et aux transports des
banlieues nord, est, sud et ouest. Le gaufrage du
papier permet aux non-voyants de distinguer, par
exemple, une ligne de métro d’une ligne de RER.
L’atlas est accompagné de plusieurs CD audio
décrivant le parcours de chaque ligne. Ces
documents sont destinés à permettre aux aveugles
d’étudier un trajet qu’ils empruntent fréquemment
et de se familiariser avec lui. Plusieurs centaines
d’exemplaires de chaque classeur sont à la
disposition des associations.
Une autre version de l’atlas, destinée cette fois aux
malvoyants, est imprimée en gros caractères. Les
couleurs attribuées à chaque ligne sur les plans
classiques sont respectées, mais les contrastes
sont renforcés.
Pour en savoir plus :
www.ville-en-mouvement.com
Tirant les conséquences de la mise
en circulation d’un nombre toujours
croissant de mini-motos et engins
apparentés (trottinettes à moteur…)
et des risques liés à l’utilisation de
ses engins, tant pour les conducteurs
que pour les usagers de la route, la loi
2008-491 du 26 mai 2008 réglemente
les conditions de commercialisation
et d’utilisation de certains engins
motorisés. Elle vise principalement à
encadrer l’usage sur la voie publique
des quadricycles légers à moteurs,
et réserve à certains professionnels
la commercialisation de ces engins.
En cas d’infraction la confiscation,
l’immobilisation, la mise en fourrière
ou encore une amende pourront être
prononcées.
Au-delà des seules « mini-motos »,
qui ne répondent à aucune définition
juridique spécifique, ces dispositions
s’appliquent à tout « cyclomoteur,
motocyclette, tricycle à moteur ou
quadricycle à moteur non soumis
à réception et dont la vitesse peut
excéder, par construction, vingt-cinq
kilomètres par heure ».
L’achat de ces engins ne pourra se
faire qu’auprès de professionnels dans
des conditions qui restent à définir. La
vente, la cession et la location de ces
véhicules aux mineurs de moins de 14
ans est désormais strictement interdite.
Il en va de même pour la simple mise
à disposition, à moins qu’elle ne soit
encadrée par une association sportive
agréée disposant de « terrains adaptés ».
Les motards de plus de 14 ans devront
également pratiquer leur sport favori
dans ces « terrains adaptés ».
Dans tous les cas, les propriétaires
d’engins de loisirs devront désormais
les déclarer en préfecture et obtenir
un numéro d’identification qui sera
gravé sur le véhicule et apposé sur une
plaque type plaque d’immatriculation
afin de permettre aux forces de
l’ordre d’identifier plus facilement les
contrevenants qui rouleraient sur la
voie publique.
LOI n° 2008-491 du 26 mai 2008 relative
aux conditions de commercialisation et
d’utilisation de certains engins motorisés -
JORF n° 0122 du 27 mai 2008 page 8537
n
Mini-Motos suite et fin
Le 15 mai dernier, l’Assemblée Nationale a
définitivement adopté la proposition de loi relative aux
« conditions de commercialisation et d’utilisation de
certains engins motorisés ».
VIENT DE PARAÎTRE