Page 28 - base

Version HTML de base

Echo Bruit
n° 121
06.2008
g
Dossier :
“ÉOLIENNES”
26
le magazine de l’environnement sonore
L
es récentes évolutions normatives et réglementaires,
les disparités entre les différentes études acoustiques
et les nombreux contrôles d’impact de parcs éoliens
à venir, nécessitent la mise en œuvre d’une logique d’expert et
d’analyse de risque notamment en ce qui concerne les études
prévisionnelles. Le métier d’acousticien consiste ainsi à évaluer
un risque afin d’aider les développeurs à mieux appréhender la
sensibilité acoustique d’un projet. Les méthodes développées aussi
bien en étude d’impact qu’en contrôle d’impact permettent de
traduire ce risque de façon pédagogique.
Les méthodologies d’études (voir illustration I)
La caractérisation de l’état initial constitue la première étape
des études d’impact. Il est nécessaire de réaliser des mesures
longues en simultané sur plusieurs points, sur des durées
comprises entre 4 et 10 à 15 jours. Cette approche permet
d’obtenir une corrélation acoustique/météorologique sous
forme de nuages de point, par exemple pour différentes
directions de vent (vent NO en vert, SE en rouge, dans
l’Illustration 2).
Concernant la partie « calcul », les limites de l’ISO 9613* sont
indéniables dans certaines configurations. C’est effectivement
un paramètre sur lequel il est possible de progresser, notamment
en intégrant la méthodologie HARMONOISE pour les calculs
Étude et contrôle d’impact de parcs éoliens
l’utilisation de la référence à
10 m est-elle pertinente ?
Frédéric Delafosse,
BE Acouphen Environnement
1