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Echo Bruit
n° 120
03.2008
g
Écho des villes
13
le magazine de l’environnement sonore
Quelle perception de leur ville les
habitants de grandes agglomérations
de la planète ont-ils ? À la demande
de l’Observatoire des modes de vie
urbains, créé par le groupe Véolia, Ipsos
a effectué entre septembre et décembre
2007 une étude auprès d’un échantillon
de 8 500 personnes dans 14 cités de la
planète : Londres, New York, Paris, Lyon,
Chicago, Los Angeles, Sydney, Pekin,
Shangaï, Alexandrie, Berlin, Prague,
Tokyo et Mexico.
En moyenne, 75 % des urbains ont
choisi d’habiter dans leur ville. Les
citadins interrogés mettent au premier
rang des raisons d’apprécier leur ville
la facilité de déplacements (36 %),
avant l’accès aux sports et aux loisirs
culturels (35 %). Dans la catégorie
opposée, celle des raisons de détester
sa ville, dominent les embouteillages
(40 %), la pollution (38 %) et le bruit
(28 %). Dans les critères de qualité de
la vie, le coût de la vie et la sécurité sont
en tête des préoccupations (36 %).
Les Parisiens moyennement satisfaits
À Paris, comme à Lyon et Los Angeles,
35 % des habitants se disent très
satisfaits de vivre dans leur ville. Pour
les Parisiens, l’offre culturelle est le
premier motif de satisfaction. Ils se
focalisent moins que les autres citadins
sur l’insécurité, mais aimeraient dans
l’avenir que la pollution et le bruit
diminuent. Bien qu’attachés à leur
ville, la part de ceux qui souhaitent la
quitter et ne pas y élever leurs enfants
est cependant supérieure à la moyenne.
Pour donner envie aux générations
futures d’y rester, il faudrait surtout,
pour eux, que la ville soit moins polluée
et moins stressante.
Au final, même s’ils sont critiques
et inquiets, les urbains sont loin
d’être en rupture avec leur ville et ont
l’impression, même si cette situation
leur paraît instable, voire angoissante,
d’être des privilégiés. D’après les
commentaires recueillis, la ville idéale
devrait donc avoir le cadre de vie de
Sydney et de Chicago, les transports
en commun de Tokyo, le dynamisme
économique de Shanghai, l’offre
culturelle de Paris, la diversité des
populations de New York, la propreté
de Los Angeles, la fête d’Alexandrie,
la facilité de rencontre de Berlin, et
l’architecture de Prague.
Il appartient aux acteurs de la ville
d’apporter des solutions. Pour les
éclairer dans leurs choix, Veolia
Environnement met cet Observatoire
à leur disposition. 
Cette étude sera
approfondie, sur un rythme bisannuel,
afin d’en étendre le champ, en étudiant
d’autres villes et en creusant les
problématiques et les sujets abordés.
L’Observatoire Véol ia proposera
également aux acteurs de la ville et aux
différents experts qui travaillent sur le
sujet, de participer à sa démarche pour
la nourrir.
Pour en savoir plus :
Le site Internet www.observatoire.
veolia.com/fr/ fournit des informations
sur l’étude internationale menée par
l’institut Ipsos, pour la société Véolia
Environnement.
n
ENQUÊTE
14 villes, 5 continents, plus de
8 500 regards portés sur la ville
Partenaire depuis plus de 150 ans de la ville en
proposant des services pour amélioration de la
qualité de vie, Veolia Environnement vient de créer
l’Observatoire Véolia des modes de vie urbains afin
d’enrichir sa connaissance de la ville. Les résultats de
sa première étude réalisée par l’institut de sondage
Ipsos pour mieux comprendre la relation entre le
citadin et sa ville viennent d’être publiés.
Une accusée : la voiture est, dans
toutes les villes, pointée du doigt comme
responsable du bruit.
Que détestez-vous le plus dans la ville dans laquelle
vous vivez ?