Echo Bruit
n° 120
03.2008
g
Écho des villes
12
le magazine de l’environnement sonore
au double pour des collectivités
équivalentes en taille et en population ;
• les difficultés de communication
entre collectivités, services de l’État,
organismes publics, …, sont moins
importantes. Il n’en reste pas moins que
certaines structures tardent à répondre
et transmettent parfois des données
anciennes, difficilement exploitables ;
• les col lectivités ont mis les
informations en ligne sur leur site
Internet, ou envisagent de le faire
dès qu’elles seront disponibles et
exploitables.
S’agissant des « Plans de prévention
du bruit dans l’environnement » (les
collectivités sont tenues d’élaborer
des plans reposant sur des mesures
de réduction du bruit), les membres de
l’AMGVF sont dans une phase d’étude
et d’analyse, la réalisation des plans
n’étant, le plus souvent, pas prévue avant
le deuxième semestre de l’année 2008.
Il n’en reste pas moins que les grandes
villes et métropoles peuvent se prévaloir
de mesures ou d’actions mises en
application pour réduire les émissions
de bruit : par exemple, en intégrant
des éléments dans le SCOT, le PLU, en
développant les pistes cyclables, les
zones « 30 », en interdisant le transit
des poids lourds, en remplaçant des
surfaces pavées par de l’asphalte,…
Les collectivités, pour leur part, posent
plusieurs questions, en particulier : le
décalage entre le territoire pertinent
en matière de bruit et le périmètre
administratif, la mise en avant de points
noirs du bruit dont le traitement est du
ressort des services de l’État, la nécessité
d’une concertationélargieetmulti-acteurs
(collectivités territoriales à différents
échelons, services de l’État, gestionnaires
d’infrastructures - RFF, DGAC, Chambres
de commerce - population).
L’AMGVF et le CIDB engageront
à nouveau une enquête auprès
des membres de l ’Associat ion,
probablement au début de l’année
2009.
www.grandesvilles.org
n
De cette première enquête, il ressortait
un retard certain des collectivités,
en partie dû au fait que la directive
européenne avait été transposée très
tardivement dans le droit français,
alors que l’échéance de juin 2007 était
applicable. Par ailleurs, existaient des
difficultés d’accès à l’information, de
communication des données, ou, plus
simplement, d’obtention de données à
jour de la part de certains organismes.
Enfin, les collectivités n’étaient pas
prêtes, tant en termes de moyens
humains disponibles, qu’en termes de
méthodologie à mettre en place pour la
compilation des données collectées et
de restitution aux habitants (réunions,
site Internet, …).
De septembre à décembre 2007,
l’Association et le CIDB ont souhaité
faire un point d’étape sur la mise en
œuvre de cette directive du 25 juin
2002 (2002/49/CE) et notamment sur
le « Plan de Prévention du Bruit dans
l’Environnement » (PPBE). De cette
seconde étape, il ressort les points
importants suivants :
• plusieurs conseils généraux réalisent,
en maîtrise d’ouvrage déléguée,
la cartographie du bruit pour les
communes ou les EPCI, dans une
démarche mutualisée ;
• dans la majorité des situations, la
cartographie n’est pas réalisée en
interne, mais par des bureaux d’études
spécialisés, le prix variant du simple
La mise en place des « cartes
bruit » dans les grandes villes
En 2006, l’Association des Maires de Grandes Villes
de France, en partenariat avec le Centre d’information
et de documentation sur le bruit (CIDB), a réalisé
une enquête sur les « cartes bruit » et les plans de
prévention. Cette enquête, à laquelle une trentaine de
membres de l’AMGVF ont répondu, s’inscrivait dans
le cadre d’un colloque organisé par le CIDB « Bruit
dans l’environnement, mise en œuvre de la directive
européenne du 25 juin 2002 ».
Levening
soirée (18h-22h)
N
(18h-22h)