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Spécial « Vibrations dans les bâtiments »
Quelques exemples récents
De nombreux exemples montrent l’accroissement de la
demande et la variabilité des situations.
Un projet de logements : cas extrême!
Le maître d’ouvrage envisage la construction de logements
dans une zone caractérisée par un bruit résiduel très faible
hors passage des trains (30 dB (A) de nuit à 40 dB (A) de
jour) et un passage de trains de marchandise jour et nuit
(Lp jusqu’à 90 dB(A) lors du passage des trains en façade
des bâtiments prévus pour les points les plus exposés)
soit une émergence d’environ 60 dB de nuit.
Sans traitement, nous constatons une gêne tactile mani-
feste (selon norme ISO 2631-2) lors du passage des trains
et un niveau sonore de 38 à 45 dB(A).
Les coûts d’isolation sont alors très élevés si on veut
respecter le schéma suivant :
Nécessité et amorce de construction d’un
utilitaire de prédiction de la propagation
des vibrations dans un bâtiment
Gabrielle Viot, Eric Gaucher
Acoustique & Conseil
17/ 19, rue des grandes terres
92508 Rueil Malmaison CEDEX
Tél. : +33 (0)1 47 08 52 52
Fax : +33 (0)1 47 52 15 75
E-mail : gv@acoustique-conseil.com et
eg@acoustique-conseil.com
Résumé
En région parisienne, la pression foncière étant toujours croissante, les bureaux
d’études acoustiques sont de plus en plus souvent sollicités pour des bâtiments situés
à proximité de voies ferrées, sources vibratoires importantes. L’exigence de qualité
acoustique quelle que soit la destination des locaux augmentant, nous sommes
parfois devant des situations difficiles qui peuvent même nous amener à insister pour
l’abandon du projet. Le nombre de cas augmentant, nous pouvons confirmer que les
comportements sont assez différents, selon les structures rencontrées d’un bâtiment
à l’autre. Or la propagation des vibrations, que ce soit dans le sol ou dans le bâtiment,
reste très difficile à évaluer avec précision et la méthode des éléments finis reste
longue et trop chère dans la plupart des cas rencontrés.
Nous avons voulu imaginer la construction d’un modèle de propagation basé en
partie sur la SEA (Statistical Energy Analysis) qui pourrait être utilisable en situation
de chantier «normale» par un bureau d’études. Ceci semble réaliste mais les limites
actuelles en fréquences le rendent inutilisable pour des vibrations liées aux trains.
Nous pouvons néanmoins envisager de l’utiliser pour des équipements techniques
tournant à des fréquences plus élevées. Que peut-on faire pour étendre le domaine de
validité d’un tel modèle à des fréquences inférieures ?