Echo Bruit
45
le magazine de l’environnement sonore
décembre
2010
l
Spécial “Acoustique, thermique et ventilation”
ACOUSTIQUE ET THERMIQUE DANS LES BÂTIMENTS EN TERRE CUITE
(PARTIE 1)
L’influence de la dissipation structurale en basse fréquence
conduit à une amélioration de l’isolement acoustique
de 3 dB. A 400 Hz et 500 Hz, l’isolement acoustique est
dicté par l’influence d’un changement de comportement
vibratoire de la paroi monomur. La fig. 8 en témoigne
également. En dessous de cette étroite zone fréquentielle,
les parois se comportent en flexion, c’est-à-dire que
ce sont les modes propres de la paroi qui dictent son
affaiblissement acoustique, au sens des « plaques minces ».
A l’inverse, au-delà de cette zone de fréquence transitoire,
les parois monomur se comportent comme des « plaques
épaisses » faisant notamment intervenir des déformations
symétriques et anti-symétriques de la paroi, caractéristiques
des phénomènes de Lamb.
Ainsi sous certaines recommandations de mise en œuvre,
la solution terre cuite en ITR est réglementaire. Cela a été
vérifié par le calcul, mais également par de nombreuses
campagnes de mesures acoustiques in situ. En revanche si
l’on ne prend pas en compte les données d’entrées réalistes
des comportements vibratoires pour des ouvrages en
briques de terre cuite ITR, tout calcul ACOUBAT reste erroné.
Figure 8 – Comparaison des indices K34 en fonction des encastrements de refend sur façade
en briques ITR de terre cuite
Figure 9a – Calcul sans prise en compte des dissipations structurales
Figure 9b – Calcul avec prise en compte des dissipations structurales