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Influence de la présence d’eau dans une protection anti-pluie sur la réponse fréquentielle d’un capteur acoustique
Résultats
Deux séries d’enregistrements ont été effectuées. Elles
distinguent principalement les deux débits utilisés (1 mm/
min et 3 mm/min).
Protections sèches
Des mesures préliminaires sont effectuées avec des protec-
tions sèches. Cette opération permet pour chaque type de
protection d’obtenir un spectre de référence. L’influence
de la pluie étant quantifiée par la différence entre le spec-
tre de référence et le spectre mesuré avec une protec-
tion mouillée, cette mesure revêt une importance primor-
diale. Les spectres de niveaux sonores présentés sur la
figure 5 correspondent à la différence entre les situations
«microphone équipé de la protection» et «microphone de
référence nu». La situation extrême «protection saturée
d’eau» est comparée à la situation «protection sèche».
Cette première approche permet d’observer les modifi-
cations maximales engendrées par la présence massive
d’eau dans la protection acoustique. Cette série de mesu-
res met en évidence un effet significatif de l’imprégnation
de la protection pour les fréquences supérieures à 1 kHz,
sans toutefois, pour l’exemple présenté ici, sortir du gaba-
rit de tolérance de la norme CEI 61672.
Fig. 5 : Spectre des différences entre les situations «microphone
équipé de la protection» et «microphone de référence nu»
Protections mouillées
Des mesures sont effectuées pour les 6 types de protec-
tions testées, pour les 7 niveaux de précipitations, pour
les débits 1 mm/min et 3 mm/min, et pour les configura-
tions «protection sèche» et «protection saturée» en eau.
Afin de quantifier la modification du spectre de pression
acoustique due à l’utilisation d’une protection mouillée,
nous avons calculé par bandes de fréquences 1/10 d’oc-
tave la différence entre les situations «protection mouillée»
et la situation «protection sèche».
La figure 6 présente à titre illustratif les résultats obtenus
pour un type de protection pour le débit 3 mm/min.
Cette série de mesures avec des protections mouillées
confirme l’effet significatif de l’imprégnation de la boule
de mousse pour les fréquences supérieures à 1 kHz. Les
résultats observés pour les 7 niveaux de précipitations
étudiés sont sensiblement comparables. Un effet plus
marqué est observé pour des taux d’imprégnations extrê-
mes (boule saturée).
Fig. 6 : Spectre des différences entre les situations «microphone
équipé d’une protection mouillée» et «microphone
équipé d’une protection sèche» ; débit 3 mm/min
Des disparités importantes peuvent être rencontrées entre
les différents matériels (voir figure 7). Afin de ne pas nuire
à la clarté du propos, l’ensemble des résultats présentés
dans ce document ne concerne qu’un seul type de protec-
tion anti-intempéries parmi les moins sensibles à l’effet de
la présence d’eau dans sa protection (système n°3).
Fig. 7 : Comparaison de 3 systèmes de protection ;
spectres des différences entre les situations
«microphone équipé d’une protection mouillée»
et «microphone équipé d’une protection sèche» ;
niveau de précipitations 4mm ; débit 3 mm/min
Influence de l’intensité des précipitations
L’influence de l’intensité des précipitations (pluie fine ou
pluie soutenue) a été étudiée au moyen d’une analyse statis-
SPECTRE DE DIFFÉRENCES PAR RAPPORT AU MICROPHONE DE RÉFÉRENCE
« PROTECTION SÈCHE & SATURÉE »
BANDES DE FRÉQUENCES 1/10 OCTAVE (Hz)
B
d
SPECTRE DES DIFFÉRENCES PAR RAPPORT À LA PROTECTION SÈCHE
« PROTECTION MOUILLÉE (DÉBIT 3 mm/min) »
SPECTRE DES DIFFÉRENCES PAR RAPPORT À LA PROTECTION SÈCHE
« PROTECTIONS MOUILLÉES »
(NIVEAU DE PRÉCIPITATIONS 4mm & DÉBIT 3 mm/min)
BANDES DE FRÉQUENCES 1/10 OCTAVE (Hz)
BANDES DE FRÉQUENCES 1/10 OCTAVE (Hz)
B
d
B
d