ACTUALITÉS
EN BREF
Le bureau d’études qui sera dirigé par
Jean-Michel Mondot prend le nom de
SOLDATA ACOUSTIC.
Contact :
SOLDATA ACOUSTIC
Parc de l’Ile
21, rue du Port
92000 Nanterre
E-mail : jean-michel.mondot@soldata-acoustic.fr
Les bébés pleurent dans leur langue
maternelle
L’Institut Max Planck de neurosciences
et de sciences cognitives de Leipzig
(Allemagne) et le laboratoire de scien-
ces cognitives et psycholinguistiques
de l’ENS de Paris ont présenté les
résultats d’une étude sur les cris des
nourrissons français et allemands dans
le numéro de novembre de la revue
Current Biology.
Les cris de 30 bébés français et de
30 bébés allemands ont été enregis-
trés et analysés. Les chercheurs ont
constaté que les nourrissons français
montent vers les aigus tandis que les
bébés allemands descendent vers des
tons plus graves à la fin.
La différence s’explique par une repro-
duction des intonations typiques des
deux langues que les bébés perçoivent
déjà dans le ventre de leur mère.
Si les chercheurs savaient que les
bébés reconnaissent la voix de leur
mère dès le dernier tiers de la gros-
sesse et qu’ils peuvent contrôler quel-
ques mélodies simples après quel -
ques mois ; il s’agissait de connaître
le moment à partir duquel un cri incon-
trôlé se développait en un premier
produit de la parole. L’analyse des
plus de 20 heures d’enregistrement
a permis de montrer que les nourris-
sons contrôlaient leurs cris dès leur
naissance. La professeure Wermke,
directrice du Centre de développe-
ment avant la parole et ses perturba-
tions de Wurtzbourg, espère que cette
analyse pourra diagnostiquer très tôt
les perturbations du développement
de la parole.
Pour en savoir plus :
Centre sur le développement avant la parole
et ses perturbations
Prof. Kathleen Wermke
E-mail : wermke_k@klinik.uni-wuerzburg.de
Des échographies huit fois plus
précises grâce à l’hyperlentille
acoustique
Le laboratoire californien Lawrence
Berkeley National Laboratory (USA)
vient de présenter en première
mondiale, une lentille qui, en traitant
les ondes acoustiques d’un système
d’imagerie, peut révéler des détails
dont la taille est inférieure au sixième
de la longueur d’onde utilisée.
Cette hyperlentille est constituée d’une
plaque de laiton dans laquelle ont été
usinées 36 nervures disposées en
éventail, et dont le rayon croit d’un
facteur 8 entre l’entrée des ondes
et la sortie. Le dispositif permet de
capter les ondes évanescentes qui,
précisément, contiennent les informa-
tions sur les éléments les plus fins de
l’objet à visualiser.
Source : L’usine nouvelle, n°3168,
5 novembre 2009
La puce radio s’inspire de l’oreille
Les chercheurs du MIT aux USA se
sont inspirés d’un fonctionnement de
la cochlée pour créer une puce radio
plus rapide, plus puissante et plus sobre
que les circuits utilisés aujourd’hui dans
les radiocommunications.
Selon les scientifiques du MIT, l’oreille
est un organe radio parfait. En utilisant
la mécanique des fluides, la piézoé-
lectricité et le traitement neuronal du
signal ; elle détecte, analyse et iden-
tifie une gamme de fréquences 100
fois plus étendue que les puces numé-
riques actuelles sur 3 500 canaux. La
perception de l’ambiance sonore est
immédiate. Elle se limite toutefois aux
fréquences audibles par l’Homme, de
100 Hz à 10 000 Hz.
Les chercheurs américains ont repris
le procédé en l’adaptant aux fréquen-
ces des télécoms, de 600 MHz à 8
GHz. Cette puce de 1,5 x 3 mm peut
détecter et traiter les signaux du télé-
phone mobile, GPS, Wi-Fi, Bluetooth,
Wimax,… Elle consommerait 100 fois
moins de courant électrique que les
puces radio actuelles. Une demande
de brevet a été déposée.
Source : Industries & Technologies, juillet
2009, n°913
Choisir le son de sa BMW
Historiquement, l ’acoust ique en
conception et construction automo-
bile a servi à éliminer ou éviter les
bruits non désirables.
C’est pourquoi, après avoir supprimer
les crissements, cliquetis, sifflements
ou autres claquements d’un véhicule,
les constructeurs se sont intéressés
aux sons agréables voire attirants pour
les conducteurs.
Vous appréciez le doux grondement
d’un V8 en ville ou la «délicieuse voix
musclée d’un six cylindres en ligne» ?
Le groupe BMW souhaite répondre à
votre attente !
En effet, les ingénieurs en acoustique
du constructeur allemand viennent de
mettre au point un système appelé
MINI grâce auquel le conducteur peut
changer le son du moteur grâce à un
bouton.
« Transformer la conduite en expé-
rience émotive », une affaire à suivre
pour BMW !
Source : http://www.auto123.com,
communiqué de presse BMW, 26 octobre 2009
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