51
Bobcat : le marteau hydraulique
insonorisé
Pour sa gamme de chargeuses compac-
tes et de mini -pelles, Bobcat vient
de lancer un marteau possédant un
système d’insonorisation. Son corps
de frappe est monté entre deux amor-
tisseurs isolés du logement cylindrique
extérieur. Ce marteau hydraulique, qui
travaille à une pression de 125 bars,
délivre une force d’impact de 1 152 J,
à une cadence de 780 à 1 030 coups
par minute en sols tendres et de 900
à 1 230 en sols durs.
Source : Industries et technologies, n°904,
octobre 2008
Une acoustique de glace
pour détecter les neutrinos
De nombreuses expériences en
Astrophysique sont actuellement en
cours de construction ou d’exploita-
tion afin détecter des neutrinos. Ces
expériences sont insérées dans de
la glace (ou dans un liquide ) dont le
volume peut atteindre un kilomètre
cube, et dans laquelle on surveille
les radiations de Cherenkov grâce à
des témoins lumineux. Toutefois, les
neutrinos à très haute énergie, d’un
exaélectron volt (1EeV = 10
18
volts)
ou plus, sont tellement rares que des
installations s’étendant sur 100 km
3
,
avec un nombre considérable de bacs
à photomultiplier hors de prix, seront
nécessaires pour recueillir des statis-
tiques fiables dans un délai raisonna-
ble. C’est ainsi que d’autres pistes de
détection dont l’une implique l’acous-
tique, sont actuellement à l’étude :
Quand un neutrino à très haute éner-
gie interagit avec l’eau ou la glace,
une augmentation thermique soudaine
et localisée se produit ; l’onde qui en
résulte se propage plus loin que la
lumière clignotante.
Le laboratoire d’acoustique d’Aix la
Chapelle en Allemagne a été créé en
2007 pour étudier ce phénomène. Sa
première expérience a été de faire
une mesure précise de la vitesse du
son dans la glace totalement dépour-
vue de bulles et de fissures. Les physi-
ciens ont placé avec soin une série de
capteurs - six détecteurs et un émet-
teur - dans un réservoir d’eau de 3 m
3
équipé d’une unité de contrôle de froid
et d’un système de dégazage. La diffé-
rence entre les temps d’arrivée à proxi-
mité des récepteurs d’une impulsion
sonore va déterminer la vitesse du son.
Entre 0°C et -17°C, la vitesse s’éche-
lonne entre 3 840 m/s et 3 890 m/s,
ce qui est en accord avec de précéden-
tes expériences en laboratoire.
L’équipe fait également partie de SPATS
(South Pole Acoustic Test Setup), qui
effectue actuellement des mesures
complémentaires in situ.
Source :
Physics Today, février 2009, page 22
Une éolienne plus silencieuse
La société marsei l laise Nheol is
propose un éolienne qui grâce à la
forme particulière de son hélice est
beaucoup moins bruyante que les
éoliennes traditionnelles. Au lieu d’être
dans un même plan vertical, les trois
pales en fibre de carbone, fixées sur
l’axe de rotor de la génératrice, sont
repliées vers l’arrière selon un mouve-
ment hélicoïdal qui réduit la prise fron-
tale au vent mais optimise son effet
moteur par un phénomène d’écoule-
ment. Ce principe apporte plusieurs
bénéfices : le bruit produit par l’aéro-
générateur (35dB(A) pour un vent de
12m/s) est inférieur à celui des éolien-
nes traditionnelles et même du vent
environnant.
Source :
Industrie et Technologies, n°907, janvier 2009
Les derniers chiffres du coût
de l’environnement
Le Commissariat général au dévelop-
pement durable vient de publier dans
un récent bulletin les derniers chiffres
collectés en 2007 sur la dépense de
protection de l’environnement des
ménages français. Elle s’élève à 11,8
milliards d’euros contre 3,8 milliards
en 1990. Par dépense de protection
de l’environnement, on entend l’ef-
fort financier fourni par les ménages
pour prévenir, réduire ou supprimer
les dégradations de l’environnement,
depuis la gestion des déchets à la
protection de l’air en passant par la
lutte contre les nuisances sonores.
Celles-ci étant de plus en plus poin-
tées du doigt, la lutte contre le bruit
mobiliserait 9 % des dépenses des
ménages en faveur de la protection
de l’environnement, représentant 1,1
milliard d’euros.
Toutefois, les ménages ne sont pas
les seuls à investir dans l’environne-
ment. Les entreprises ont ainsi financé
37 % de la dépense globale tandis que
les administrations publiques investis-
saient 34%.
Source :
Univers Nature, http://www.echo-nature.com/
en bref