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Actual i tés
Acoustique
&
Techniques n° 44
Les cloi sons de di st r ibut ion
PRÉGYMÉTAL™ de Lafarge plâtres,
élément de base de l’acoustique de
la Cité de la Musique et de la Danse
de Strasbourg
Les cloisons PRÉGYMÉTAL™S180 et
S300 sont montées dalle à dalle, avant
les faux plafonds et les contre cloisons.
Leur étanchéité en pied de cloison est
assurée par un joint souple sous le rail bas
et par la réalisation d’un joint à la pompe
sous la dernière plaque de parement de
chaque coté de la cloison.
Les PRÉGYMÉTAL™ S300 assurent un
isolement acoustique supérieur à 65 dB
(A). Elles sont constituées de 2 + 3
plaques BA13 séparées par deux laines
minérales de 100 mm et d’un vide d’air
au centre.
Pour les contre cloisons, il a été choisi les
PRÉGYMÉTAL™ hautes performances
avec 2 BA13 vissées sur la même face
d’une ossature verticale laquelle double
un voile de béton de 16 cm. Un matelas
de laine complète cet ensemble dont
l’isolation acoustique est supérieure à
40 dB (A).
Enfin, pour améliorer les performances
a c o u s t i q u e s d e s p l a f o n d s
PRÉGYMÉTAL™, il a été incorporé des
suspentes antivibratiles PHONISTAR™
pour assurer le découplage entre le
plafond acoustique et la structure
support.
Lafarge Plâtres, http://www.lafarge-platres.fr
Intervenants :
Architecte : Henri Gaudin
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Strasbourg
BET acoustique : Acoustique et Conseil
Entreprise de plâtrerie : Sobeka
La Cité internationale de Lyon, le
« nouveau morceau de ville »
C’est en 1986 que l’idée de la Cité
internationale de Lyon a vu le jour. Il
s’agissait d’aménager un terrain situé à
la pointe du parc de la Tête d’Or sur une
des boucles du Rhône et qui était occupé
auparavant par la Foire internationale de
Lyon.
Suite à un concours d’architecture, la
ville de Lyon et la communauté urbaine
ont choisi le cabinet d’architecture
Renzo Piano Building Workshop (rpbw)
pour concrétiser ce projet. La première
pierre est posée le 3 mars 2003 par
Gérard Collomb, sénateur-maire de
Lyon. L’inauguration a eu lieu le 1
er
 juin
dernier.
Un défi d’architecture
et d’urbanisme
La Cité qui sera une partie très animée
de la ville comprend un centre d’affaires,
des magasins, des espaces de loisirs,
des espaces verts ou encore des
habitations.
El le est composée de volumes
indépendants, d’environ 60 mètres
de long, et de 21 mètres de haut.
Chaque module, ou pavillon, a une base
commune, couronnée par un toit de verre
courbe de 8mètres de haut. Les pavillons
sont recouverts de terre cuite qui en plus
de sa valeur décorative présente des
qualités isolantes.
Les pavillons présentent également une
double peau externe recouverte de verre,
assurant ainsi une isolation thermique et
acoustique.
L’architecte a pris modèle sur l’Atrium,
le seul immeuble préexistant restant
sur le site et qui abrite le Musée d’art
contemporain, pour établir les dimensions
et la forme des bâtiments.
Photo 1 : La Cité internationale de
Lyon vue du Rhône (© Grand Lyon)
Le parti pris urbanistique a été d’imaginer
des strates paysagères entre le parc de
la Tête d’or et le Rhône.
Tous les pavillons s’étirent en deux
lignes parallèles, créant une rue centrale
couverte, l’épine dorsale du projet.
De plus, les rues transversales créent
des effets de transparence, séparant
les immeubles sans interrompre l’unité,
et permettant des vues en direction et
depuis la rivière et le parc.
L’Amphithéâtre et sa salle 3000:
ouverture sur la Cité et accueil
pour la ville de Lyon
La dernière phase du projet a été la
construction de l’Amphithéâtre. Ayant
la forme d’un « vaisseau spatial », il se
présente comme la figure de proue du
projet en fermant la Cité au Nord.
Photo 2 : Vue aérienne de
l’Amphithéatre (©Grand Lyon)
À l’intérieur, l’hémicycle, ou salle 3000,
ouvert à 180° et pouvant accueillir plus
de 3000 personnes, a été conçu comme
une usine, de telle façon que tous les
services soient disponibles dans le
même volume (la scène et ses accès,
la machinerie, les sièges). Enfin, la
scène peut être ouverte vers un espace
extérieur afin de créer une véritable
interactivité entre l’espace urbain et la
salle elle-même.
Cette salle est avant tout un lieu destiné
à recevoir des conférences sonorisées.
Dans ce cadre, le critère acoustique
déterminant est celui de l’intelligibilité
de la parole compat ible avec la
programmation de concerts sonorisés
mais peu compatibles avec celle de
concerts classiques.
Toutefois, ce type de spectacle n’ayant
pas été écarté, il a fallu étudier différents
types de configurations de la salle afin de
répondre à la demande.
Pour cela, le cabinet acoustique Peutz et
Associés a créé une maquette à l’échelle
1/25e de la salle. Cette dernière permet
de recréer dans un modèle miniature un
Photo 3 : Salle 3000 – vue
intérieure (© Jacques Léone)
BATIMENT