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Actual i tés
Acoustique
&
Techniques n° 41
TECHNOLOGIES
Saint-Gobain Glass lance le
marquage Naviglass
®
Saint-Gobain Glass a présenté au salon
Batimat 2005 le procédé Naviglass®
véritable carte d’identité qui révolutionne
le marquage des doubles vitrages.
Véritable clé d’accès aux informations
personnal i sées, Nav iglass
®
est
constitué de 12 caractères imprimés
sur l’intercalaire du double vitrage.
Ce marquage permet de connaître en
permanence :
- le nom des différents verres constituant
le double vitrage et leur épaisseur,
- le type de remplissage (gaz ou air) et
d’intercalaire utilisé,
- le rappel des différentes fonctions
remplies (confort thermique d’hiver,
confort thermique d’été, isolation
acoustique, sécurité, autonettoyant)
- les performances thermiques (Ug) et la
classe acoustique selon la certification
Cekal.
A partir de ce marquage, toutes les
informatins sont accessibles par tous,
24 heures/24, à partir du site internet
www.naviglass.com et ce, pendant 30
ans.
Ce système permet de s’assurer de
la conformité du produit par rapport à
la prescription ou à la commande, de
simplifier le remplacement du vitrage,
de valoriser les performances du vitrage
auprès du futur occupant, en cas de
location ou de vente, de faciliter les
diagnostics énergétiques.
Pour toute démonstration : www.naviglass.com
Identifiant : 135057C63401
Saint-Gobain Glass France
18, avenue d’alsace
92400 Courbevoie
www.saint-gobain-glass.com
Le bloc moteur du sous-marin Le
terrible testé à la station d’essais
SESAME
Le Groupe Moteur (GM) du dernier sous-
marin nucléaire lanceur d’engins du
type Le Triomphant est achevé. Posé
sur son berceau, l’énorme bloc de 600
tonnes a été transféré de sa nef de
construction au centre d’essais de DCN
Propulsion, à Indret (près de Nantes).
« Le montage des différents éléments a
nécessité un an et demi. C’est un travail
très dense et très complexe », explique
Jacques Vardanega, responsable des
opérations. Caché sous une toile verte,
le moteur a de quoi impressionner.
Pourtant, l’énumération des différents
matériels permet vite de comprendre
que cet ensemble est particulièrement
compact. « On trouve tout ce qui permet
de transmettre à l’hélice la puissance :
Deux turbines à vapeur qui alimentent
un réducteur, produisant l’énergie
nécessaire à l’entraînement des lignes
d’arbres. Sont également présents deux
groupes usines-électriques pour fournir le
courant du bord, et diverses installations
de servitude pour le fonctionnement de la
réfrigération et du graissage ». En tout,
celà fait 27 électropompes, une trentaine
d’armoires électriques, 6400 soudures
et 21 km de câbles…
Pour Philippe Euzennat, directeur de
DCN Propulsion, le transfert du bloc
au centre d’essais est « une étape
essentielle qui marque l’aboutissement
d’un intense travail d’intégration et de
montage. Dix ans séparent ce bateau
du premier de la série, Le Triomphant.
Il a donc fallu apporter un certains
nombre de modifications en fonction
des nouveaux besoins opérationnels
de la marine, mais aussi de l’évolution
de la technologie, notamment dans la
conduite du groupe moteur. Les enjeux
en matière de discrétion acoustique sont
très importants et il y a toujours des
études à faire pour intégrer le dernier
matériel au meilleur endroit ». Challenge
technologique,
SESAME, les systèmes au banc d’essais
Désormais monté, le groupe moteur
du SNLE Le Terrible a été transféré
vers la Station d’Essais pour le Silence
des Appareils Moteurs Embarqués
(SESAME). Derrière les lourdes portes
de cet impressionnant bâtiment de
2200 m
2
, se cache un grand cylindre
simulant la coque du sous-marin (12
mètres de diamètre). L’intérieur est bien
évidemment vide et accueillera le GM
du Terrible. En revanche, ce cylindre est
équipé d’une sorte de double coque,
qui sera remplie d’eau. On l’appelle « la
piscine ». Cet ensemble, d’un diamètre
total de 24 mètres, est destiné à simuler
l’environnement marin.
Outi l unique en Europe, SESAME
permettra aux ingénieurs et techniciens
d’étudier les performances acoustiques
de la propulsion. Ils mesureront les
bruits rayonnés et détermineront quelles
modifications et réglages doivent être
opérés, système par système, auxiliaire
par auxiliaire. Cette longue phase
d’essais aboutira à la livraison d’un
moteur opérationnel, réduisant de fait
les essais effectués en mer par le sous-
marin. Le transfert de cet ensemble vers
Cherbourg, où est assemblé Le Terrible,
interviendra fin 2006.
Lu dans :
www.meretmarine.com
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