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GENERALITES
Actual i tés
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Acoustique
&
Techniques n° 41
Ces résultats ont été confirmés lors
de mesures faites en ville à 50 km/h :
72 dB (A) avec le revêtement témoin et
64,8dB (A) avec le RUGOSOFT.
D’autres mesures faites de jour et de nuit
dans un environnement calme montrent
également une réduction importante.
Cette efficacité est de surcroît pérenne
dans le temps. En effet, les essais
réalisés sur la RN10 ont été effectués
plus de 3 ans après la mise en œuvre du
RUGOSOFT sans qu’aucun entretien sur
le revêtement n’ait été réalisé.
Des performances
complémentaires…
Le RUGOSOFT améliore de façon notable
l’adhérence du véhicule sur chaussée
sèche et humide. Cet élément est un
facteur de sécurité très important qui
permet de limiter les pertes de contrôle
du véhicule et de diminuer les distances
de freinage. Dans certains cas, la
réduction des distances d’arrêt peut aller
jusqu’à 20 % par rapport à un revêtement
classique.
RUGOSOFT présente également des
performances mécaniques supérieures
à un béton bitumineux classique et donc
une résistance importante à l’orniérage,
ce qui permet une utilisation sous tous
types de trafic. RUGOSOFT peut donc
s’installer sur les chaussées les plus
circulées et donc les plus bruyantes.
Surcoût par rapport à un enrobé classi-
que : 0 à 5 %.
Dans cette même catégorie, un prix
spécial du jury a été décerné au groupe
de travail «Bruit et Urbanisme» du Pôle de
compétence Bruit de l’Isère, pour le livret
«Plan local d’urbanisme et bruit, la boîte
à outils de l’aménageur». Ce document
répond opportunément à la nécessité
de fournir aux élus des outils adaptés
pour intégrer le bruit dans leur politique
d’aménagement local.
Dans la catégorie «Sensibilisation
et éducation»
, le prix est revenu à la
Maison de l’environnement du Territoire
de Belfort pour son opération intitulée «
Tendre oreille ». Lancée lors de l’édition
2004 du festival « les Eurockéennes
», cette action de sensibilisation est
symbolique des initiatives qui peuvent
contribuer à une prise de conscience chez
les jeunes des risques d’une exposition
prolongée à des niveaux sonores trop
élevés, lors de l’écoute du baladeur,
ou en concert ou discothèque. Cette
opération s’est notamment concrétisée
par la distribution de 40.000 paires de
bouchons d’oreilles et par de nombreuses
actions de sensibilisation – émissions de
radio, expositions interactives, actions
pédagogiques… Si pour les jeunes, la
musique est souvent associée à la fête,
un minimum de précautions s’impose.
Une étude récente a en effet souligné que
25% des lycéens présentent un déficit
auditif préoccupant.
Dans la catégorie «Produits et
nouvelles technologies»
, la société
Kaérys a été récompensée pour son
dispositif de traitement de l’apnée du
sommeil KXS. L’apnée du sommeil
est un problème bien spécifique qui
touche actuellement 6% des hommes
et 3% des femmes, et qui connaît une
progression constante. Le traitement de
choix de cette affection est la ventilation
spontanée en pression positive continue
(CPAP). Plus petit que les appareils de
CPAP concurrents, le KXS peut être utilisé
lors de déplacements. Moins bruyant que
les appareils comparables – son niveau
sonore est inférieur à 30 dB (A) –, il
garantit au patient comme à son conjoint
des nuits calmes.
Dans la catégorie « Matériaux
acoustiques »
, le prix est revenu au
montant acoustique Prégymétal M 62
dB, conçu par la société Lafarge Plâtres.
Associé à un simple parement plaque de
plâtre, ce système permet un haut niveau
d’affaiblissement acoustique.
Par rapport aux cloisons à double
parement, ce montant acoustique réduit
le nombre de plaques à manipuler, ce
qui facilite la gestion du chantier en
terme d’approvisionnement et réduit le
coût de main d’œuvre d’environ 20%.
Pour une performance acoustique
équivalente aux cloisons traditionnelles,
ce dispositif présente un coût global
inférieur de l’ordre de 10% à 15%. Ce
type de cloison est parfaitement adapté
à une utilisation dans les bâtiments dans
lesquels l’isolation acoustique est une
exigence majeure, tels que les hôpitaux,
les écoles ou les hôtels.
Avant de clôturer la cérémonie,
Marcelle Ramonet a remis un
décibel d’Or d’honneur à Mathias
Meisser
, pour l’ensemble du travail
qu’il a accompli, 18 ans durant, à la tête
de la commission technique du Conseil
national du bruit. Eminent spécialiste
de l’acoustique du bâtiment depuis une
bonne quarantaine d’années, membre
du CNB depuis sa création en 1982,
Mathias Meisser quitte le CNB pour se
consacrer à d’autres activités. Dans son
mot de remerciements, la présidente
du CNB n’a pas manqué de rappeler les
« compétences, la probité intellectuelle,
la diplomatie, la chaleur humaine et la
disponibilité » de M. Meisser, qualités
que toute la communauté du bruit lui
reconnaît.
Haute qualité environnementale :
un cahier des charges acoustique
GIAc, en partenariat avec l’ADEME
Dès 1998, le Groupement de l’Ingénierie
Acoustique (GIAc) et l’ADEME ont décidé
d’élaborer conjointement un cahier des
charges acoustique pour des bâtiments
HQE. Un premier document a été
publié concernant les bureaux, locaux
scolaires, locaux de sport et lieux de
loisirs. En 2000, un second contrat
avec l’ADEME a permis de poursuivre la
démarche en l’appliquant aux bâtiments
d’enseignement musical, aux locaux de
répétition de musiques actuelles et aux
salles polyvalentes communales. Puis,
en 2003, la démarche a été rendue
applicable aux établissements de santé
et au résidentiel tertiaire (hôtels, maisons
de retraite, résidences tertiaire).
Pour un bâtiment, la procédure se déroule
en plusieurs étapes :
- recensemen t des prob l èmes
acoustiques
- recensement et analyse des critères
acoustiques utilisés
- définition des critères qualitatifs et
quantitatifs à retenir in fine
- définition de la démarche acoustique,
des critères à satisfaire et des valeurs
à respecter.
Le contexte est spécifique à chaque
type d’opération et les critères doivent
être adaptés à ces particularités du
projet. Les cinq principaux domaines de