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Echo Bruit
n° 131
12.2010
g
Bâtiment
42
le magazine de l’environnement sonore
Salles de
torture
d’Apple pour
l’iPhone
La marque de
Cupertino s’est
équipée de façon
idoine af in de
mener à bien la
conception de son
précieux. Qui dit
téléphone mobile,
suppose en effet tests acoustiques
et tests de réception dans différentes
condi t ions , et donc chambre
anéchoïque.
Lors d’une conférence de presse
en juillet dernier, Apple a levé un
coin du voile sur ses chambres
anéchoïques : elles sont au nombre de
17 et représentent un investissement
de 100 millions de dollars. Des chiffres
vertigineux qui ne représentent
probablement qu’une partie du budget
de développement de l’iPhone, même si
on peut imaginer que ces équipements
servent aussi au développement
d’autres projets et produits « Apple ».
C’est donc là que sont testées les
capacités de réception de l’iPhone,
ainsi que ses qualités acoustiques,
avant que celui-ci ne soit mis à
froides » et de la condensation sur les
murs.
• Protection contre les nuisances
sonores grâce à des menuiseries
performantes. Il est à noter que dans
le cadre de la campagne « Mur/Mur »,
le surcoût d’une isolation acoustique
est totalement pris en charge pour
les copropriétaires situés en zone de
bruit critique et cela pour l’installation
de fenêtres à haute performance
acoustique et thermique.
• Augmentation de la performance
énergétique du logement et valorisation
votre patrimoine.
À noter que Grenoble-Alpes Métropole
et l’ADEME ont mis en place une
format ion spéci f ique (REBBAC)
pour accompagner et aider les
maîtres d’œuvre et les entreprises
à s’approprier et à appliquer le
référentiel de travaux établi dans le
cadre de la campagne et pour assurer
la qualité des travaux réalisés. Cette
formation doit permettre notamment
une approche multi-critères (aspects
sanitaires, acoustique…) lors de
prescription de solutions techniques
pour isoler thermiquement l’enveloppe
du bâtiment.
Pour plus d’informations :
www.lametro.fr/513-mur-mur-campagne-
isolation-de-grenoble-alpes-metropole.htm
n
L’AFPAC (Association Française pour
les Pompes à Chaleur), soucieuse de
concilier performances énergétique et
acoustique, travaille activement sur
l’atténuation du niveau sonore des
installations de pompes à chaleur.
En tant qu’association de filière,
garante de la profession, l’AFPAC
s’était déjà dotée d’une Commission
Acoustique qui travaille aujourd’hui sur
ce sujet — sous l’égide de la Direction
Générale de Prévention des Risques —
avec le Conseil National du Bruit.
Son objectif est double :
• Amél iorer les per formances
acoustiques provenant de la machine :
Grâce aux actions de l’AFPAC, le
référentiel NF PAC fixe d’ores et déjà,
dans sa révision n° 2, des limites de
puissances acoustiques maximum.
• S’assurer que les PAC soient installées
dans le respect des bonnes pratiques :
Pour cela, la Commission acoustique
finalise actuellement la rédaction
de fiches des bonnes pratiques
d’installation. De même, elle établit
actuellement une fiche d’évaluation
du risque de nuisance acoustique
préalable à chaque installation.
L’AFPAC rappelle de plus qu’il existe
in fine des solutions curatives afin de
réduire les perturbations acoustiques
occasionnées par une machine.
L’utilisateur peut installer un écran
acoustique autour de la machine qui
réduit considérablement les nuisances
sonores, et ce sans intervention sur
l’appareil.
L’Association Française pour les
Pompes à Chaleur invite, encore une
fois, les consommateurs à choisir
un matériel de faible niveau sonore
certifié NF PAC et mis en œuvre par un
installateur QualiPAC ou possédant une
qualification équivalente en pompes à
chaleur.
Pour plus de renseignements :
www.afpac.org/
n
Le silence est un critère de
qualité des pompes à chaleur
Pompe à chaleur weishaupt