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n° 131
12.2010
g
Écho des villes
le magazine de l’environnement sonore
Echo Bruit
• Au cours du premier cheminement
des consignes de déplacements dictées
par un guide oriente spatialement
le promeneur… I l propose une
approche patrimoniale du lieu tandis
que parallèlement des témoignages
s’insèrent. Puis, une autre voix
s’immisce, qui représente la voix
intérieure du promeneur et invite à
un rapport sensible avec le parcours
paysager.
• La voix guide le visiteur au coeur de
la seconde traversée. Chemin faisant,
il est alors amené à s’interroger sur
l’action même de « marcher », d’»être
guidé », de « se perdre ».
• Dans une troisième étape, le rapport à
l’espace est bouleversé par l’écoute de
paysages sonores en décalage avec le
réel. Le promeneur peut alors renouer
avec son intuition qui devient son
propre guide. Au cours de ce voyage,
des projections d’images vidéo font la
lumière sur ce qui lie le monde végétal
et animal. Il est alors temps de reposer
son parapluie et de partager cette
expérience avec les autres compagnons
de ballade.
Le casque d’écoute sur les oreilles,
les visiteurs sont orientés grâce à un
système MP3-géolocalisé intégré dans
la canne du parapluie.
En plus d’exploiter le mobilier existant
de l’espace public par le promeneur,
ce qui est un des objectifs majeurs
de ce projet, la compagnie crée des
installations plastiques qui prennent le
relais sur la composition sonore, quand
cette dernière est moins directive au
niveau de la déambulation spatiale.
Pour en savoir plus :
Génaële Blanchon
Compagnie Poudre de lune
20 ter, rue Robert Destarac
65000 TARBES
e.mail : contact@poudredelune.fr
www.sonopluie.fr
n
VIENT DE PARAÎTRE
Les systèmes de vélos en libre-service
présenteraient un bilan globalement
équilibré, leur coût global annuel
de 100 M€ étant compensé par des
avantages d’un niveau sensiblement
équivalent.
Les avantages en termes de gains de
temps tenant compte de la pénibilité
pour les usagers représentent
l’essentiel des avantages (80 M€)
devant les gains liés à la décongestion
des transports en commun (25 M€), les
gains de décongestion de la voirie (3 M€) et les gains
liés aux externalités environnementales (0,5 M€).
Pour ce qui concerne ce dernier point, les systèmes
de vélo en libre-service permettent, en effet, une
réduction des nuisances environnementales en
termes de gaz à effet de serre, pollution locale, bruit,
grâce au report modal de certains déplacements
en voiture vers les vélos. Ces externalités peuvent
être évaluées à 5 c€ par kilomètre de voiture évité
(2,7 c€/km pour la pollution locale, 1,3 c€/km pour
le bruit et 0,7 c€/km pour les gaz à effet de serre).
Appliqués aux 10 millions de kilomètres qui auraient
été parcourus en voiture en l’absence de VLS, les
avantages environnementaux peuvent être valorisés
à hauteur de 0,5 M€.
Ce résultat est à prendre avec précaution, car il repose
sur des données fragmentaires en provenance d’un
ensemble limité de systèmes.
Le dossier complet d’évaluation de politique consacrée
aux vélos en libre-service réalisé dans le cadre de la
Commission des comptes des transports de la nation est
disponible sur :
http://www.developpement-durable.gouv.fr
Coûts et avantages des vélos en
libre-service
Selon une note du Conseil général au développement
durable (CGDD), les systèmes de vélo en libre-service
permettraient d’éviter un certain nombre de nuisances
environnementales en termes de gaz à effet de serre,
pollution locale, bruit…
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