Page 10 - base

Version HTML de base

Echo Bruit
n° 131
12.2010
g
Actualités
8
le magazine de l’environnement sonore
Le Paysage Sonore :
la musique du monde
R.Murray Schafer*
Le livre de référence de R.Murray Schafer « Le
Paysage Sonore », épuisé depuis de longues
années vient d’être réédité.
Murray Schafer a forgé la notion de paysage
sonore pour désigner notre environnement
acoustique, la gamme incessante de sons
au milieu desquels nous vivons. Depuis
l’apparition du tout premier bruit – celui
de la mer –, le paysage sonore n’a cessé
de s’enrichir des sons du monde vivant :
oiseaux, insectes, langage, musique…
… jusqu’à la révolution industrielle et
électrique. Terrible et fascinante rupture,
qui transforme radicalement notre rapport
au son, à la musique – et au silence. Mais
qui nous rend aussi désormais capables
de mettre en œuvre un authentique design
sonore, maîtrisé et conscient – basé sur les
principes de l’écologie sonore.
Tout comme Olivier Messiaen, Schafer
considère que les créations sonores de
l’homme participent de cette activité
est simplement inappropriée dans
un espace confiné comme une salle
de basket. C’est très bruyant et des
experts médicaux pensent que le
niveau de décibels peut être dangereux
pour l’audition », a expliqué Patrick
Baumann, secrétaire général de la Fiba
dans un commubiqué.
« C’est notre responsabilité de protéger
le bien-être des joueurs et des fans. Un
bruit trop important pourrait conduire
à des problèmes de communication
entre les arbitres qui pourraient avoir
des répercussions négatives sur les
matches »
, a-t-il ajouté.
« Nous demandons donc aux fans de
ne pas amener de vuvuzelas car elles
seront confisquées par les agents de
sécurité et quiconque réussira à en
introduire une dans une salle risque
de ne pas voir la rencontre »
, a conclu
Baumann.
Cette interdiction de vuvuzela, symbole
de la Coupe du monde de football
2010 en Afrique du Sud, s’appliquera
également à toutes les compétitions
indoor organisées par la Fiba.
n
Des chercheurs de la London School
of Economics ont développé une
appl ication sur iPhone afin de
comprendre « le bonheur dans l’espace
et le temps ». L’application, nommée
« Mappiness », devrait les aider à
saisir comment l’environnement peut
influer sur les sentiments et le moral
des possesseurs d’iPhone.
L’application demande aux utilisateurs
comment ils se sentent à une heure
aléatoire chaque jour. Tandis qu’ils
répondent en utilisant une balance
virtuelle pour établir s’ils sont
plutôt « heureux », « détendus », ou
« éveillés », un satellite détermine
leur local isat ion géographique
et la confronte à des données
environnementales (pollution, bruit,
espace vert, météo).
D’autres informations peuvent être
envoyées afin de savoir si l’utilisateur
est seul ou accompagné et le genre
d’activité qu’il effectue. Un relevé du
son peut aussi s’effectuer grâce au
micro intégré de l’iPhone.
Les chercheurs, qui espèrent voir plus
de 3000 utilisateurs d’iPhone prendre
part à la recherche, estiment que les
résultats démontreront l’influence
de l’environnement sur le moral et le
bonheur des gens.
Pour participer à l’expérience :
www.mappiness.org.uk
n
« Mappiness » pour mieux
comprendre les raisons du
bonheur
RÉÉDITION