Echo Bruit
n° 128
03.2010
g
Actualités
le magazine de l’environnement sonore
AGENDA
L
e cidb organise , sous le haut patronage du ministere
de l’ecologie, de l’energie, du developpement durable
et de la mer, les 6
emes
assises nationales de la qualité de
l’environnement sonore
15, 16 et 17 décembre 2010
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL
PALAIS D’IENA – PARIS 16ème
Les Assises revêtiront cette année un caractère exceptionnel puisqu’elles seront l’occasion de faire
le bilan de 35 ans de politique du Bruit – de 1975, date la création de la Mission Bruit du Ministère de
l’environnement, à aujourd’hui. Elles permettront de faire un état des lieux, d’évaluer tout le chemin
parcouru, de dresser un bilan de ces trois décennies de politique de lutte contre le bruit – ou, pour
utiliser un terme plus contemporain, de gestion de l’environnement sonore – et d’en déduire les
voies nouvelles à défricher pour les 30 années à venir. Il s’avère, en effet, que beaucoup de progrès
techniques ont été accomplis, beaucoup de politiques ont été mises en œuvre, et que les divers
acteurs impliqués se sont donné du mal. Malgré cela, la population n’est toujours pas satisfaite…
C’est donc un bilan paradoxal, très contrasté.
Les Assises constitueront un moment fort, partagé, montrant tous les progrès accomplis et les choses
nouvelles, différentes, qui pourraient encore être mises en œuvre. Le point de vue d’autres pays
européens sera également entendu et intégré dans chaque thématique.
Les Assises s’organiseront suivant une alternance d’ateliers (techniques), de visites de l’exposition et
de séances plénières (politiques) sur une période de 5 demi-journées, les ateliers encadrant ,en début
de matinée et fin d’après-midi, les séances plénières.
LES PLENIERES :
PLENIERE 1 : Approche technique
PLENIERE 2 : Approche réglementaire
PLENIERE 3 : Approche économique et sociale
PLENIERE 4 : Approche culturelle et sociétale
PLENIERE 5 : Approche territoriale
LES ATELIERS.
Parmi les sujets proposés :
- L’intégration des activités en centres-villes
- La prise en compte de la qualité sonore dans les Eco-quartiers
- La Directive européenne sur l’évaluation et la gestion des bruits dans l’environnement : les leçons à
tirer de la première phase pour les collectivités concernées par l’échéance 2010
- Les Groupements de recherche « Bruit des transports » et «VISIBLE » (Ville SIlencieuse duraBLE)
- Le bruit autour des aéroports : perspectives de progrès
- L’environnement sonore et l’éducation à l’écoute
- Le design sonore des espaces, des objets, des véhicules
- La propagation acoustique dans le bâtiment et l’environnement : les verrous scientifiques à lever
- L’intégration de l’acoustique dans les politiques environnementales
- La diffusion du savoir faire acoustique dans les autres métiers : l’exemple du bâtiment
- L’influence des nouveaux outils de métrologie et modélisation sur la normalisation, la réglementation,
l’étiquetage des produits
Toutes les suggestions et propositions de participation sont les bienvenues. Contacts :
Debonnet-lambert@cidb.org et bouin@cidb.org
Des stands sont proposés aux professionnels qui souhaitent exposer leur savoir-faire. Contact :
Victor.bensasson@cidb.org
Programme définitif et bulletin d’inscription disponibles sur www.bruit.fr
CIDB, 12/14, rue Jules Bourdais, 75017 PARIS
• 1/3 des jeunes interrogés juge plutôt (à
tort) que 100 dB est la limite maximum
recommandée.
L’APPARITION DES ACOUPHÈNES
• 4 jeunes sur 10 en moyenne ont déjà
ressenti des bourdonnements dans la tête ou
des sifflements dans les oreilles (phénomène
d’acouphènes) après une écoute prolongée
de leur baladeur.
• Ce chiffre augmente proportionnellement
avec l’âge puisque 63 % des 18-25 ans ont
déjà ressenti des acouphènes versus 14 %
des 12-14 ans.
• 1/3 des jeunes interrogés connaît une
personne de son entourage ayant ressenti
des acouphènes.
LA PRÉVENTION ET L’INFORMATION
• 1/3 des jeunes déclare avoir été informé sur
les dangers des baladeurs numériques par
des campagnes nationales de sensibilisation.
• Les médias et relais d’information les plus
marquants pour les jeunes sont la télévision,
l‘école et Internet.
• Le cercle familial n’est pas considéré
comme un relais d’information sur ce type de
problématique.
VERS UNE PRISE DE CONSCIENCE
• Les jeunes sont conscients des risques
pour l’audition et d’une écoute prolongée
à un niveau sonore élevé, et cette prise de
conscience augmente avec l’âge.
• 87 % des jeunes qui se disent informés
des risques, déclarent vouloir changer leur
comportement d’écoute de leur baladeur,
notamment en diminuant le son, en
respectant des pauses et en réduisant leur
durée d’écoute par jour.
• 1/3 de l’échantillon se déclare même prêt à
changer radicalement son comportement sur
ces 3 facteurs à la fois.
* Enquête Online auprès des jeunes de 12 à 25
ans réalisée en février 2010.
Échantillon : 1 001 jeunes constituant un
échantillon national représentatif de la
population française de cette tranche d’âge en
terme de sexe et d’âge.
13