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Echo Bruit
n° 127
12.2009
g
Écho des villes
45
le magazine de l’environnement sonore
Ville de Genève en offrant des espaces
de convivialité tant aux habitants
qu’aux touristes. Les permissions
seront assorties de conditions quant à
l’esthétique des éléments composant
la terrasse (mobilier, séparation, etc.),
en concertation avec la Société des
Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers
de Genève (SCRHG) et ce, afin de
promouvoir une uniformité visuelle
basée sur des critères qualitatifs.
Ce projet a pour objectif de proposer
une solution concrète aux difficultés
rencontrées par les exploitants
depuis l’entrée en vigueur de la
loi sur l’interdiction de fumer dans
les lieux publics. Les possibles
nuisances sonores n’inquiètent pas la
municipalité. Pierre Maudet, chargé de
l’Environnement urbain, note d’une part
que « de toute manière, il y aurait eu des
nuisances liées à cette interdiction ».
Terrasse ou pas, les fumeurs investiront
le trottoir, juge-t-il. D’autre part, il dit
« compter sur les cafetiers pour faire
la police »
. Les terrasses à l’année font
ainsi partie d’un
« deal global avec les
commerçants »
. Il attend donc d’eux
qu’ils fassent respecter l’ordre, qu’ils
soignent la propreté de leur devanture
et l’esthétique de leur mobilier.
n
Jusqu’à présent, la Ville de Genève
envoyait des formulaires afin que
les établissements puissent faire
leur demande de renouvellement de
permissions pour pouvoir exploiter
une terrasse. En 2009, environ 850
permissions pour l’exploitation de
terrasses d’été (période allant du
1
er
 mars au 31 octobre) et 150 pour des
terrasses d’hiver (du 1
er
 novembre à fin
février) ont été délivrées.
Cette opération était renouvelée
annuel lement sur demande de
l’exploitant. La permission liée à la
terrasse d’hiver étant très restrictive
permettant uniquement une rangée de
tables et de chaises contre la façade
avec l’obligation de rentrer le mobilier
à 19 heures, de nombreuses demandes
en vue d’assouplir le règlement, tant
de la part des exploitants que de la
part des usagers remontaient vers les
services de la Ville chargés de la gestion
de ces espaces.
Les établissements concernés, quel
que soit le secteur de la ville dans
lequel ils se trouvent, pourront obtenir
dès le 1
er
 mars 2010 une autorisation
d’exploitation d’une terrasse à l’année.
Cette autorisation fera l’objet d’une
seule demande et entraînera un
renouvellement annuel.
Soumis jusqu’à présent à une
autorisation saisonnière, les tenanciers
de cafés et restaurants auront
désormais trois options : les terrasses
pourront être exploitées durant
la période estivale (du 1
er
 mars au
31 octobre), hivernale (du 1er novembre
au 28 et 28 février) ou tout au long de
l’année, selon le choix de l’exploitant.
Toutes les terrasses en zone piétonne
ou de rencontre (20 km/h) seront
concernées par cet te nouvel le
procédure. Hors de ces zones, les
terrasses sur chaussée seront exclues.
À travers ce dispositif, le Département
de l’environnement urbain et de la
sécurité souhaite favoriser le petit
commerce et renforcer l’attractivité de la
GENÈVE : les terrasses
ouvertes à l’année pour plus de
convivialité
Dès le 1
er
 mars 2010, la Ville de Genève offrira aux
exploitants des cafés et restaurants situés sur son
territoire, la possibilité de bénéficier d’une terrasse à
l’année. Cette nouvelle disposition sera ouverte aux
quelque 1 300 établissements de la ville, quel que soit
le secteur dans lequel ils se trouvent, sous réserve de
la place disponible.