Echo Bruit
n° 125
06.2009
g
Santé
63
le magazine de l’environnement sonore
À chaque métier et à chaque risque sont
associés des moyens de prévention
présentés de manière simple pour une
appropriation rapide (pour chaque
métier : les données générales, les
statistiques dumétier, la liste des risques
associés, les moyens de prévention et la
législation en vigueur)
Dans chaque rubrique, un lien est fait
vers les sites des organismes nationaux
de prévention (CNAMTS, MSA, INRS,
ANACT, OPPBTP, AFSSET, INVS…) pour
renvoyer systématiquement à une
information plus complète.
* Le site a pu se construire grâce aux
contributions nombreuses et variées,
dont celle du CIDB sur la partie
prévention du bruit.
n
À en croire plusieurs universitaires
de Norfolk et Norwich, dont le British
Medical Journal a publié l’étude, les
fers « nouvelle génération » en titane
produiraient des sons de 130 décibels.
« Le boom sonique » émis par le fer au
moment de frapper la balle pourrait
ainsi causer des dommages auditifs,
voire même une perte de l’ouïe chez
certains golfeurs.
Un homme de 55 ans, qui a joué au golf
trois fois par semaine pendant 18 mois
avec un fer en titane, a soudain souffert
d’acouphènes et d’une légère surdité.
C’est le cas de ce golfeur qui a éveillé
la curiosité des chercheurs anglais.
D’autres études sont en cours pour
déterminer quel est l’impact exact de
ces fers « nouvelles générations » sur
les golfeurs.
Pour en savoir plus :
www.bmj.com
n
Golf : Attention aux oreilles !
Selon une étude publiée en Angleterre, les nouveaux
fers en titane utilisés par certains golfeurs amateurs
et professionnels pourraient causer des dommages
irrémédiables, en raison du bruit produit au moment de
l’impact avec la balle.
Comparison of peak emitted sound levels (dB) between thicker faced stainless steel (yellow) and thin faced
titanium (red) golf drivers when hit three times by a professional golfer
L’entreprise virtuelle
L’entreprise virtuelle montre —
par des exemples en 3 D animés
— les situations à risques les
plus courantes et présente pour
chacune d’elles des solutions
au problème : un entretien
d’évaluation entre un cadre
commercial et son supérieur,
une caissière débordée par les
différentes tâches qu’on lui
confie, une ouvrière souffrant
de TMS sur une chaîne de production, un VRP victime d’un accident routier lors d’une
mission, un atelier de production bruyant…
Elle propose des pratiques à adopter afin d’assurer la santé, la sécurité au travail des
salariés.
Par son aspect réaliste, elle a pour ambition de susciter l’envie d’agir en « donnant des
idées ». Elle ne donne pas « la » solution mais des solutions possibles.
L’entreprise virtuelle couvre des activités très diverses : activités industrielles, de service
(plateforme d’appel, magasin…), co-activité (chantier de BTP, entretien et nettoyage,
livraison) et les risques les plus courants : risques physiques (chute, écrasement, bruit…),
risques psychosociaux, risque chimique, TMS…