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Echo Bruit
g
Santé
88
le magazine de l’environnement sonore
n° 123-124
03.2009
01 dB-Metravib propose une nouvelle
instrumentation portative répondant
parfaitement aux exigences de cette
application réglementaire. Il s’agit de
déployer, sur le terrain, un instrument
de métrologie aveugle connecté à un
accéléromètre triaxial. Vib008 intègre
un détecteur de présence sur l’assiette
« corps complet » afin de déclencher
automatiquement l’enregistrement des
signaux. Simple d’utilisation, Vib008
est piloté à distance par l’opérateur en
utilisant une télécommande sans-fil de
type Pocket-PC.
Cette télécommande permet de
gérer les configurations de mesure
(domaine « corps complet » et « main-
bras » simultanément), de lancer les
acquisitions (en mode immédiat ou
différé) et de collecter les données
mesurées pour le post traitement
et l’archivage… pour une meilleure
prévention des Traumatismes Musculo-
Squelettiques (TMS).
Pour en savoir plus :
01 dB-Metravib — Christine AUJARD
Tél. : 04 78 66 34 00
www.01db-metravib.com
n
Les scientifiques ont observé une
quarantaine de volontaires, de jeunes
hommes, amateurs de bière, dans deux
cafés au cours de trois samedis soirs.
Avec l’autorisation de l’exploitant de
l’établissement, ils ont monté le volume
sonore entre 72 et 88 décibels au cours
de leurs observations. L’étude a montré
que ces hommes commandaient 3,4
verres en moyenne quand la musique
était forte et qu’il leur fallait moins
de 11,5 minutes pour vider leur verre.
Quand le volume de la musique était
normal, ils totalisaient 2,6 verres en
14,5 minutes par verre.
Selon Nicolas Guéguen, professeur
en sciences comportementales de
l’Université de Bretagne-Sud et son
équipe de chercheurs, c’est la première
fois qu’un lien est établi entre le niveau
sonore et la consommation d’alcool.
Une étude antérieure a déjà conclu
que des rythmes musicaux rapides
accélèrent la consommation de
boissons et que l’on a tendance à rester
plus longtemps dans un café où il y a
de la musique que dans un café où on
n’en joue pas.
Les auteurs proposent deux hypothèses
pour expliquer pourquoi une musique
plus forte entraîne une plus grande
consommation en un temps réduit. Soit
le volume musical plus élevé rend ces
hommes plus éveillés et plus alertes,
ce qui les ferait boire plus vite. Soit il
existe un effet négatif sur les rapports
sociaux d’un niveau sonore trop élevé.
Les clients boivent alors plus, car ils
discutent moins.
L’étude a été publiée dans le numéro
d’octobre de la revue sur l’alcoolisme
destinée aux professionnels de la santé,
Alcoholism: Clinical & Experimental
Research.
n
NOUVEAU PRODUIT
Vib008, Ne laissez pas
la douleur s’installer !
La directive 2002/44/CE spécifie
les valeurs limites et les valeurs
déclenchant l’action de l’exposition
journalière aux vibrations. Deux
domaines physiologiques sont
concernés : il s’agit des domaines
« main- bras » et « corps complet »
dont le texte précise les valeurs
réglementai res admissibles. Le
protocole expérimental ainsi que les
indicateurs pertinents pour l’évaluation
sont définis dans les normes ISO 5349- 2
et ISO 2631-1.
Plus la musique est forte, plus
on consomme d’alcool
Les clients de bar consomment davantage de boissons et
les boivent plus rapidement si la musique est forte, selon
les conclusions d’une étude rendue publique par des
scientifiques de l’Université de Bretagne-Sud