Echo Bruit
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Routes
Transports
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le magazine de l’environnement sonore
n° 123-124
03.2009
aux basses températures. Enfin, il
permet d’assurer une seconde vie aux
pneumatiques usagés (170000 t/an en
France) qui selon le décret n° 2002-1563
du 24 décembre 2002 doivent être
valorisés plutôt que détruits ou même
stockés en décharges.
Afin d’évaluer les performances de
l’écran SOUNTRAC, trois paramètres ont
été pris en considération :
• La capacité de l’écran à absorber
le bruit
Les tests menés ont aboutit à
l’obtention de la classe absorbante
« maximum » soit A3 ou A4 suivant
le parement utilisé (selon la norme
EN 1 793-1). Par ailleurs, l’épaisseur
de matière nécessaire à l’obtention
de cette classe s’est révélée inférieure
(13 cm seulement) à celle nécessaire
avec des matériaux classiques de type
béton de bois.
• La densité de l’écran
Le rapport pondéral choisi entre les
granulats et la matrice permet d’obtenir
un matériau durci aux propriétés
mécaniques pérennes dans le temps,
grâce à la qualité des liaisons entre
granulats. Comparat ivement au
béton de bois, le TRAC
®
possède une
moindre rigidité mais des capacités de
déformation nettement supérieures.
• Sa mise en œuvre de l’écran
L’homogénéité et la facilité de mise
en œuvre du matériau permettent
d’offrir un potentiel de forme notable
et une grande souplesse d’adaptation
aux projets architecturaux tout en
bénéficiant d’un procédé de fabrication
industrielle.
Pour plus d’informations :
www.aprea.fr — www.segex.fr
n
Le vilain mur antibruit en béton a vécu…
Place à la paroi acoustique à base
d’arbres. Cette innovation de la société
Sinnoveg, implantée dans l’Ain a été
présentée, en avant-première, dans le
cadre du Salon Pollutec, à Lyon.
Ce mur naturel « nouvelle génération »
peut être constitué de saules, de
noisetiers, de charmes, de frênes, de
peupliers, de chênes ou de séquoias.
Plantés très serrés et en ligne, ces
arbres ont la faculté de se « greffer
» les uns aux autres en grandissant
pour former une paroi parfaitement
étanche. L’avantage est esthétique
bien sûr, l’écran de verdure étant plus
attrayant que la muraille en béton. En
prime, la paroi végétale, apparentée à
une haie, n’est pas limitée en hauteur
et peut atteindre 10 ou 15 mètres selon
la croissance de l’espèce, alors que la
législation interdit la construction de
murs de béton de plus de 4 mètres.
Deux procédés ont été développés.
Le
premier est un greffage par plaque.
Les troncs écorcés sur les côtés sont
assemblés les uns aux autres. Ceci
permet de les souder. La société
commercialise des panneaux d’un
mètre prêts à planter. L’utilisation est
La norme EN 1793-1
fournit une classification
en 4 catégories
A1
< 4 dB(A)
A2
4 à 7 dB(A)
A3
8 à 11 dB(A)
A4
> 11 dB(A)
Des murs antibruit « en arbres »