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Echo Bruit
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Dossier :
“Surveillance acoustique”
2
ème
partie
25
le magazine de l’environnement sonore
n° 123-124
03.2009
Actuellement, nous en sommes au stade de la relance de
l’appel d’offres « travaux ». Le premier appel d’offres ayant
été infructueux, il y a quelques semaines, pour dépassement
de l’enveloppe prévisionnelle du coût des travaux.
C’est un chantier que nous lançons en entreprise générale
compte tenu de sa situation en milieu urbain.
Cette opération est réalisée dans un contexte de certification
ISO 14 001 pour la Région Midi-Pyrénées et d’un agenda
21 validé par le ministère de l’Écologie. Depuis sept ans,
la COGEMIP a conduit une dizaine de grands projets HQE.
Nous sommes dans un contexte de recherche permanente de
chantier à faibles nuisances. Afin de satisfaire cet objectif,
nous avons procédé à un appel d’offres ouvert afin de réaliser
une carte du bruit prévisionnel du chantier et de mettre en
place un observatoire du bruit. Nous avons eu cinq offres et
c’est le bureau d’études Synesthésie qui a été retenu pour
cette mission.
Les deux objectifs :
• Avoir un outil supplémentaire pour maîtriser le chantier en
nous donnant, ainsi qu’aux entreprises intervenant sur le
chantier, une lecture sur sa tenue et son organisation,
• Avoir les moyens pour communiquer. C’est-à-dire qui
permettre de donner au service communication de la Région
les moyens d’informer de façon générale en interne et
également, en externe, les riverains qui sont particulièrement
sensibles à la bonne tenue des chantiers.
Lorsque l’on travaille sur un chantier la
position du bureau d’études consiste avant tout à savoir
quel environnement sonore on souhaite offrir. Dans le cas
qui nous intéresse aujourd’hui, le chantier va se dérouler à
proximité immédiate d’espaces sensibles (crèches et zone
d’habitations) aussi la COGEMIP s’est immédiatement posée
la question de savoir comment intégrer au mieux ces travaux
bruyants.
Avoir une démarche « qualité » est fortement recommandé par
la réglementation notamment par le Code de la santé publique
notamment par les articles R. 1334-31 à R. 1 334-37 qui stipule
clairement que l’atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la
santé de l’homme est caractérisée particulièrement lors d’une
insuffisante précaution appropriée pour limiter le bruit.
Il faut en premier lieu réaliser une étude d’impact pour
connaître quel est l’environnement sonore avant le démarrage
du chantier. Pour commencer on fait donc une mesure de bruit
résiduel diurne.
Par ailleurs, depuis mai 1996, le classement sonore des voies
routières permet de savoir si les voies de circulation sont plus
ou moins bruyantes. Ces données sont facilement accessibles
et compréhensibles.
Pour aller plus loin, nous avons fait une modélisation
prévisionnelle du chantier en phase gros œuvre et nous avons
réalisé une cartographie sonore du site actuel avec le logiciel
CADNA en utilisant les trafics routiers moyennés journaliers
annualisés (TMJA).
Didier BLANCHARD,
BE Synesthésie