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Spécial “ 5es Assises sonore ”
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Acoustique
&
Techniques n° 51
Variabilité spatio-temporelle et incertitudes des données d’entrée des modèles de prévision acoustique
Influence de la variabilité spatiale de l’impédance de
sol sur les niveaux sonores
La Figure 5(a) permet de comparer les évolutions temporelles
de la résistance spécifique au passage de l’air
σ
en plusieurs
points du site expérimental pendant toute la campagne. On
peut ainsi vérifier que les tendances générales sont similaires
pour l’ensemble des points de mesure : tendance à une baisse
régulière et à une stabilisation du paramètre
σ
(juillet/août)
après une période plus versatile en début de campagne (juin),
comme pour le point de référence (Figure2(b) – Méthode EDF).
Cependant, on observe également une certaine dispersion
spatiale des valeurs de
σ
mesurées le même jour en plusieurs
points du site. Ainsi, la Figure 5(b) permet d’apprécier
quantitativement l’effet de cette dispersion spatiale sur les
niveaux sonores, calculés dans les mêmes conditions que
précédemment (Sections précédentes), pour une certaine
variabilité spatiale des caractéristiques de sol, e.g. celle de
la journée du 5 juillet 2007 : [90cgs ; 260 cgs] +/- 20 cgs
(incertitudes expérimentales).
Ainsi, en ce qui concerne l’influence de la variabilité spatiale
de l’impédance de sol sur les niveaux sonores calculés, les
considérations sur les possibles inversions de tendances
s’appliquent encore (cf. Section "Influence de laméthodologie") et
les observations sont proches de cellesmentionnées supra pour
la variabilité temporelle (Section précédente - Figure4) : l'influence
des incertitudes expérimentales de +/- 20 cgs sur les niveaux
sonores est du même ordre qu’en Figure 3(b) et Figure 4(b),
c'est-à-dire +/- 1 dB pour les plus faibles valeurs de
σ
; quant aux
figures interférentielles, elles sont logiquement déplacées selon
la valeur de
σ
et conduisent à des écarts des niveaux sonores à
1 kHz correspondants pouvant atteindre 3 à 5 dB en cohérence
de phase et 10 à 15 dB en opposition de phase.
Fig. 4 : (a) Décomposition par la méthode STL de la série temporelle «monitoring» (Méthode EDF) de la résistance
spécifique au passage de l’air sur toute la durée de la campagne «Lannemezan 2005» et
(b) Influence de la variabilité temporelle de l’impédance de sol sur les niveaux sonores calculés par le modèle
PE (hauteur de récepteur : 2 m) en prenant en compte les incertitudes expérimentales (+/- 20 cgs)
(a) STL decomposition of the “monitoring” time series (EDF method) for the specific air flow resistivity
σ
during
the “Lannemezan 2005” experimental campaign and (b) influence of temporal variability on the calculated SPL
using the PE model (receiver height: 2 m) and taking into account experimental uncertainties (+/- 20 cgs)
Fig. 5 : (a) Dispersion spatiale et temporelle de la résistance spécifique au passage de l’air
σ
pendant la campagne «Lannemezan
2005» et (b) influence de la variabilité spatiale de l’impédance de sol mesurée le 5 juillet 2007 sur les niveaux sonores
calculés par le modèle PE (Hr = 2 m) en prenant en compte les incertitudes expérimentales (+/- 20 cgs)
(a) Spatial and temporal dispersion of the specific air flow resistivity
σ
during the “Lannemezan 2005”
experimental campaign and (b) influence of
σ
spatial variability measured 2007 July 5th on the calculated
SPL using the PE model (Hr = 2 m) and taking into account experimental uncertainties (+/- 20 cgs)