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Actual i tés
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Acoustique
&
Techniques n° 49
EN BREF
Getzner Werkstoffe et les sociétés
comme Alstom, SNCF ou encore Thalès
et Ingerop…
Deux systèmes d’amortissement ont été
mis en œuvre. Ils font appel au Sylomer
et au Sylodin, des élastomères PUR qui
absorbent les vibrations.
- Le premier système ASP comporte
des plaques intercalaires résilientes.
Cette solution permet de définir le
fléchissement maximal de la voie selon le
principe masse-ressort-masse. Il s’agit en
fait d’un perfectionnement de la traverse
bibloc traditionnelle à laquelle on a ajouté
un système antivibratoire.
- Le second système se présente sous la
forme d’une dalle flottante qui supporte
les voies. Les matériaux résilients
(Sylomer et Sylodin) sont directement
recouverts de béton ce qui facilite les
travaux de construction des lignes de
tramway.
Source : Industries et Technologies,
mars 2007, n°887
Les AIRBUS A350 seront équipés de
moteurs Rolls Royce
Airbus et le motoriste britannique Rolls
Royce ont signé un accord prévoyant
l’équipement du futur A350 XWB d’un
nouveau moteur de la gamme Trent. Ce
bloc moteur équipera toutes les variantes
du bi-réacteur long courrier d’Airbus,
prévu pour 2013. Les technologies les
plus modernes en terme de réduction
du bruit et des émissions permettront
à Rolls Royce de respecter toutes les
législations récentes et à venir avec une
marge importante.
Source : http://aeronautique.lesechos.fr/,
4 décembre 2006
Un nouvel isolant acoustique pour
moteurs d’avions primé au salon JEC
Afin de répondre aux exigences en
matière de réduction du bruit des
avions, le fournisseur de matériaux
composites Hexcel a développé une
solution, en partenariat avec Spirit
Aerosystems, Alenia et l’université de
Cincinnati. Dénommée HexWeb Acousti-
Cap, l’innovation est une sorte de capsule
en matériau perméable insérée au fond
de chaque cellule d’une structure en
nid-d’abeilles. L’ensemble forme une
nacelle qui isole le moteur sans pénaliser
l’avion par un surpoids. La réduction du
bruit ainsi obtenue améliore le confort
des passagers, en particulier lors des
phases de décollage et d’atterrissage.
Source : Industries et Technologies,
mars 2007, n° 887
Un système anti-vibratile sur le
mémorial de l’US Air Force
Le mémorial de 100 mètres de haut
dédié à l’US Air Force à Washington a
été équipé d’un système anti-vibration
particulier. Très tôt dans la conception
du projet, des tests en soufflerie ont
montré que le vent qui s’engouffre dans
les Spirales d’Argent provoque des
oscillations qui peuvent entraîner des
dégâts catastrophiques. La solution a
été donnée grâce à une particularité
de la physique : 13 boîtes en acier
ont été cachées dans les élégantes
spirales métalliques dessinées par
James Ingo Freed, 6 dans la plus
haute, 4 dans la suivante et 3 dans
la dernière qui bien qu’elle soit la plus
petite culmine à 60 mètres au-dessus
du sol. Ces boîtes mesurent environ
80 cm de côté et contiennent une
boule métallique de 50 cm de diamètre
pesant environ une tonne. Ces billes
en tournant fournissent un système
unique d’absorbeur d’énergie qui bien
qu’il soit invisible aux visiteurs permet
de garder le battement du monument
dans les limites tolérables.
Source : Washington Post, 17 juillet 2006
Les sous-marins imiteront les
poissons
Pour équilibrer leur nage tout autant
que pour détecter les obstacles et les
sons, la plupart des poissons, ainsi que
les batraciens aquatiques, possèdent
un organe remarquable, appelé la ligne
latérale. À l’œil nu, on repère assez
facilement cette succession linéaire de
petits points allant pratiquement de la
tête à la queue. Ce sont de minuscules
orifices qui communiquent avec des
groupes de cellules sensorielles ciliées,
les neuromastes. Elles sont sensibles
aux variations de pression, même
minimes. Grâce à ses deux lignes
latérales, le poisson équilibre sa nage,
mesure sa vitesse, ressent l’obstacle
ou le prédateur quand il s’approche (à
la manière des vibrisses des chats) et
repère une source sonore (les poissons
n’ont pas d’oreilles).
Ces caractéristiques remarquables ont
inspiré des électroniciens de l’université
Urbana-Champaign en Illinois (USA). Pour
réaliser des neuromastes artificiels, ils
ont utilisé les techniques de gravure
de circuits à semi-conducteurs. Les
minuscules pièces destinées à devenir
l’équivalent du cil de la véritable cellule
sensorielle ont été réalisées dans un
matériau magnétique. À la dernière
étape de la fabrication, un champ
magnétique les contraint à pivoter pour
les redresser.
Chacun de ces capteurs de variations de
pression mesure 400 microns de large et
600 de haut. Seize d’entre eux, séparés
d’un millimètre, ont été alignés pour
former un prototype de ligne latérale,
qui a été mis à l’épreuve. Résultat : cet
organe artificiel a localisé une source de
vibrations sonores et a repéré une onde
de sillage, de la même allure que celle
générée par une hélice.
Source : Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences, le
26 février 2007
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